Les pierres mystérieuses

La rivière Jihlava, photo: Frettie, CC BY 3.0 Unported
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Dans le cadre de cette émission, nous allons encore rester en Moravie et plus précisément dans la région de la ville de Trebic, endroit recherché pour sa richesse culturelle et historique. On trouve, par exemple, de magnifiques églises de style roman à Cervena Lhota, à Jakubov près de Moravske Budejovice et à Pribyslavice ou la tour d’une ruine de rotonde datant du XIIe siècle à Jemnice. Mais ce n’est pas uniquement l’architecture qui attire les visiteurs. Ce sont également les merveilles que créa la nature au fil des ans. De nombreux blocs de pierre arrondis dispersés sur les collines et dans les rochers sont typiques pour la région. Le terrain rocheux le plus attrayant et le plus étrange se trouve au nord de la rivière Jihlava, entre Trebic et le village de Vladislav. On dit que les pierres sont mystérieuses et qu’elles dégagent une énergie particulière à effets curatifs. Puis il y a également dans la région de précieux vieux arbres, comme le chêne se trouvant dans le jardin du château à Namest nad Oslavou. Les experts estiment que ce chêne est vieux de près de mille ans.

Le village de Vladislav,  photo: Nostrifikator,  CC BY-SA 3.0 Unported
L'histoire bizarre que je vais vous présenter c'est réellement passée il y a à peine soixante-dix ans de cela. La personne qui me la racontée est encore en vie, même que son âge est déjà bien avancé. Pour des raisons tout à fait compréhensibles, elle ne désire pas voir son nom cité dans notre émission. Ce sera donc notre reporter Guillaume Narguet qui lui prêtera sa voix.

« J’avais un peu plus de vingt ans et j’habitais avec ma mère au village de Vladislav, mon père étant décédé d’une tuberculose ouverte. J’étais en convalescence après une longue maladie pénible, dont les séquelles étaient plutôt graves. J’étais partiellement paralysé et les médecins ne me donnaient guère d’espoir pour une guérison possible. Je pouvais marcher mais avec grande peine et traînait mes jambes comme une très vieille personne atteinte de polyarthrite. J’étais déprimé mais essayait de me faire à mon destin difficile et injuste. Je faisais des promenades dans les environs du village qui, vu mon état, me prenaient toute la journée. Ainsi, un jour du mois de juillet 1939, je partis faire ma promenade pour dégourdir mes extrémités atteintes. Ma mère était au travail. Je me traînais plus que je ne marchais et au bout de quelques heures j’arrivai jusqu’aux étranges pierres arrondis se trouvant un peu après Vladislav, au nord de la rivière Jihlava. Soudain je me rendis compte que le ciel s’était couvert de nuages menaçant. Un lourd silence pesait sur le paysage. Un calme plat. Je savais bien que c’était dangereux que de se trouver entre les pierres, de plus entourées d’arbres, mais je n’avais pas trop de solutions. J’étais conscient que je n’arriverai jamais à regagner le village avant l’éclatement de l’orage. Soudain, un vent violent se leva et l’orage éclata.

La rivière Jihlava,  photo: Frettie,  CC BY 3.0 Unported
Des éclairs sillonnaient le ciel noir. J’ai toujours été sensible aux éléments déchaînés dont la fureur me tranquillisait plus qu’elle ne m’effrayait. Je ne fus donc guère surpris de ressentir une sensation de bien-être. J’observais le ciel, les éclairs et me sentais très heureux. Je m’assis sur les pierres couvertes partiellement de mousse et complètement mouillées. Moi-même, j’étais trempé jusqu’aux os. Je ressentais quelque chose comme un fourmillement et le paysage se mit à vaciller. J’étais en état d’exaltation. A ce moment un éclair immense sillonna le ciel et la foudre frappa en plein dans la pierre sur laquelle j’étais assis. Je sentis une décharge électrique puissante et sur le coup je perdis conscience. Lorsque je me réveillai le soleil brillait bien haut. Hébété je regardai autour et vis l’arbre juste à côté de moi fendu et carbonisé. Je me dis que j’avais eu vraiment de la chance, mais quel fut mon étonnement lorsque je me levai et réalisa que je marchais sans aucune difficulté comme avant ma terrible maladie. Je voulus remercier Dieu et je serrai machinalement la croix que je portais au cou, un cadeau de ma tante, religieuse dans un proche couvent. La croix était tordue et noircie. Perplexe, mais heureux je rentrai chez moi.

Je racontai mon histoire à ma mère qui ne pouvait y croire, mais elle était tellement heureuse qu’elle en pleura de joie. Je pus alors reprendre une vie normale. Je ne partis pas à la guerre mais j’ai travaillé dans la résistance contre l’occupant nazi. Je suis encore maintenant, bien que j’aie dépassé les quatre-vingt-dix ans, en bonne santé. Jusqu’à présent je n’ai pas trouvé d’explication à ce phénomène. Il est possible que la foudre qui me frappa fût détournée par la croix, glissa sur la pierre mystérieuse qui dégagea une si forte décharge que les nerfs de mes articulations malades furent réanimés. Mes ce ne sont que des suppositions et, parfois, il y a des choses entre ciel et terre qu’il vaut mieux ne pas remuer.»


Bien évidemment que j'ai une recette pour vous. C'est une recette toute simple, pas du Robert J. Courtine, qui vient de ma grand-mère qui était morave et à passé la majeure partie de sa vie à Trebic, ville située à proximité du village de Vladislav.

Il vous faut que très peu de choses, mais il faut préparer à l' avance.

Fromage blanc (quantité de votre choix), du cumin, du sel et une pincée de piment doux en poudre, du sel.

Placer le fromage blanc dans u récipient en porcelaine ou en céramique Saler, ajouter du cumin et une pincée de paprika doux en poudre Ajouter le cumin et le paprika.

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