Šmicer : « J’adore regarder l’Espagne »

Vladimír Šmicer, photo: Filip Jandourek

La planète entière commence à tourner son regard vers l’Afrique du Sud. La République tchèque ne participera pas à la Coupe du monde, mais le nouveau manager de l’équipe nationale, Vladimír Šmicer, nous a confié quelle est son équipe favorite pour cette Coupe du monde. L’ancien Lensois et Bordelais a surtout évoqué le proche avenir de la Reprezentace.

Vladimír Šmicer,  photo: Filip Jandourek
A quelques jours du match d’ouverture de la XIXe Coupe du monde en Afrique du Sud, le cœur des amateurs de sport du monde entier commence à battre au rythme du football. L’engouement et l’intérêt sont cependant moindres en République tchèque, dont l’équipe nationale ne s’est pas qualifiée pour la phase finale. La sélection tchèque se prépare donc d’ores et déjà en vue des éliminatoires pour l’Euro 2012, qui débuteront en septembre. A cette fin, les partenaires de Petr Čech ont effectué récemment une tournée aux Etats-Unis, qui s’est soldée par une défaite contre la Turquie (1-2) et une victoire contre les Etats-Unis (4-2). De retour à Prague, le manager de l’équipe nationale, Vladimír Šmicer, a fait le point au micro de Radio Prague. Et malgré le bilan de quatre défaites, dont deux contre les Emirats Arabes Unis et l’Azerbaïdjan, pour une seule victoire depuis l’automne dernier et l’arrivée du nouveau sélectionneur Michal Bílek, c’est plutôt confiant que Vladimír Šmicer envisage les éliminatoires pour l’Euro 2012 :

Photo: CTK
« Oui, car nous avons disputé les deux matchs du tournoi aux Emirats arabes unis à l’automne dernier avec beaucoup de nouveaux et de jeunes joueurs. Je pense qu’il faut surtout regarder nos trois derniers matchs contre l’Ecosse, la Turquie et les Etats-Unis. Contre l’Ecosse, qui sera un de nos adversaires directs lors des prochaines qualifications, nous avons perdu 1 à 0 mais nous avons plutôt bien joué. Je pense que si on fait un match comme celui-là cinq fois en suivant, on le gagne au moins trois fois. C’est pourquoi je suis optimiste. C’est vrai que les résultats ne sont pas là pour l’instant mais on n’a pas encore jamais disposé de notre meilleure équipe possible. Lorsque tous nos joueurs seront en bonne santé et prêts à jouer, nous serons beaucoup plus forts qu’actuellement. »

-Outre l’Ecosse et la Lituanie, le gros morceau dans votre groupe de qualification sera surtout l’Espagne. Quel regard portez-vous sur cette équipe ?

« J’adore regarder l’Espagne. Je pense qu’elle pratique un jeu que tous les fans de foot doivent apprécier. Pour nous, ce sera très difficile contre eux. Mais on ne sait jamais… On fera de notre mieux et on n’aura rien à perdre. L’Espagne sera le grand favori de notre groupe, c’est sûr que nous ne sommes pas à son niveau. Nous suivrons plutôt l’Ecosse et la Lituanie, qui seront nos adversaires directs pour la deuxième place. »

-Vous avez achevé votre carrière à l’automne dernier et êtes devenu aussitôt manager de l’équipe nationale. Quel est votre rôle ?

« Je travaille beaucoup avec le sélectionneur. On discute beaucoup du choix des joueurs, de la préparation de l’équipe ou de son programme. Ce sont les points principaux de mon travail. Je suis aussi beaucoup en contact avec les joueurs. Je vais les voir jouer et je parle éventuellement avec l’entraîneur du club en cas de problème. »

-Est-ce un nouveau rôle qui vous plaît ?

« Oui… Je suis surtout content de m’être remis au travail dès le moment où j’ai arrêté ma carrière, c’est-à-dire dès le lendemain pratiquement. Et puis je reste dans ce merveilleux sport qu’est le football. »