Troisième jour d’audience à la Cour suprême de Brno où le gouvernement cherche à faire interdire le Parti ouvrier

Le gouvernement essaye pour la seconde fois de faire interdire le Parti ouvrier. Il s’efforce de démontrer que le Parti ouvrier entretient des liens avec des organisations extrémistes et que son existence même représente un danger pour la démocratie en République tchèque. Au troisième jour des audiences à la Cour suprême de Brno, le leader du parti Tomas Vandas a déclaré ne voir aucun mal aux liens qu’il entretient avec un parti d’extrême-droite allemand, s’est défendu de prôner une idéologie néo-nazie, tout en refusant de se distancer de propos prononcés mardi par un intervenant qui défendait le régime hitlérien. Si la Cour suprême tranche en faveur du gouvernement, le Parti ouvrier sera la première organisation politique a être interdite en République tchèque.

Auteur: Anna Kubišta