Taïwan : les dirigeants tchèques rejettent les menaces chinoises

Dans leur déclaration commune publiée mercredi, à l'issue de leur rencontre au Château de Prague, les plus hauts responsables politiques tchèques ont rejeté la pression exercée par la Chine sur la République tchèque et ses menaces de représailles économiques.

Le président Miloš Zeman, le Premier ministre Andrej Babiš ainsi que les président des deux chambres du Parlement ont ainsi réagi à une lettre transmise aux autorités tchèques le 10 janvier dernier, menaçant ces dernières de représailles contre les entreprises tchèques si le président du Sénat, Jaroslav Kubera, décédé entre temps, réalisait son projet de déplacement à Taïwan.

Dans leur déclaration, ils soulignent que la Tchéquie a le droit de se décider librement en matière de sa politique étrangère. Les dirigeants tchèques confirment que Prague veut développer une coopération économique et culturelle avec Taïwan, ce qui n’est pas, selon eux, en contradiction avec la politique de la Chine unique, reconnue par les autorités tchèques.

Jeudi, le président du Sénat Miloš Vystrčil a fait savoir qu’il allait continuer à négocier au sujet du remplacement de l’ambassadeur de Chine à Prague. Ce remplacement n’a pas été accepté par tous les participants à la réunion de mercredi.