Sommet européen anti-crise : la recapitalisation des banques « pas un problème pour la République tchèque », selon Petr Nečas

Les 17 pays de la zone euro ont trouvé, mercredi soir, un accord sur le deuxième plan de sauvetage de la Grèce lourdement endettée. Les banques créancières vont renoncer à environ 50 % de la dette grecque et le Fonds européen de stabilité financière a été plus que doublé. La République tchèque, qui n’est pas membre de la zone euro, était représentée à Bruxelles par son Premier ministre, Petr Nečas. A l’issue de ce sommet anti-crise, le chef du gouvernement a indiqué que la recapitalisation prévue des banques européennes n’était pas un problème pour la République tchèque. D'ici à la mi-2012, les banques devront avoir atteint 9 % de fonds propres, ce qui leur permettrait d’amortir la décote de 50% de la dette grecque, et aussi, comme l’espèrent les dirigeants européens, d'anticiper sur une éventuelle contagion à l'Italie et à l'Espagne. « Je veux souligner que ce n’est pas un problème pour les banques tchèques, car le taux moyen d’adéquation du capital est pour les banques tchèques supérieur à cette limite de 9 %, il se situe autour de 13 % », a notamment expliqué Petr Nečas.