Pour le chef de la diplomatie tchèque, l'Union européenne partage un même point de vue sur le conflit israélo-palestinien, mais pas sur la façon de parvenir à la paix

Le chef de la diplomatie palestinienne Riad Al-Maliki effectue ce mardi une visite à Prague. Le conflit israélo-palestinien était le thème principal de ses entretiens avec le ministre tchèque des Affaires étrangères Karel Schwarzenberg qui s’était rendu en Palestine en mai dernier. Ce dernier s'est exprimé devant la presse après sa rencontre avec Riad Al-Maliki : il a déclaré que la République tchèque et les autres Etats européens partageaient un même point de vue sur le conflit israélo-palestinien, mais qu'ils ne pouvaient trouver un accord sur la manière de parvenir à la paix au Moyen Orient. Karel Schwarzenberg a également fait savoir qu'il était d'accord avec la création d'un Etat palestinien, mais qu'il différait en cela de son homologue palestinien sur la tactique.

Sur la scène internationale, la République tchèque fait néanmoins figure d’un des alliés les plus proches d’Israël. La diplomatie tchèque s’était précédemment opposée à l’adhésion de la Palestine à l’UNESCO, ainsi qu’à la résolution de l’ONU ayant attribué à la Palestine le statut d’Etat observateur. La diplomatie tchèque avait alors déclaré qu’elle n’acceptait pas de « démarches unilatérales susceptibles de menacer le processus de paix. »

Auteur: Anna Kubišta