Le gouvernement tchèque n’envisage pas d’accueillir volontairement plus de réfugiés que les 1 100 annoncés

La République tchèque n’envisage pas de proposer une augmentation du quota de migrants qu’elle s'est engagée à accueillir volontairement. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Intérieur, Milan Chovanec, ce mercredi. Selon lui, le gouvernement, qui est opposé aux quotas obligatoires souhaités par l’Union européenne et plusieurs Etats membres, « ne voit pas de raison » d'accueillir des réfugiés supplémentaires aux 1 100 en provenance de Grèce et d’Italie auxquels il est disposé à octroyer l'asile. Le ministre estime que la majorité d'entre eux ne voudront pas rester en République tchèque et chercheront à partir pour les pays d’Europe de l’Ouest. En revanche, toujours selon Milan Chovanec, la République tchèque est prête à mettre plusieurs centaines de policiers à disposition des unités internationales qui pourraient être mises en place pour protéger les frontières de l’espace Schengen.