La République tchèque va probablement soutenir la directive européenne imposant des quotas féminins

La République tchèque est susceptible de modifier sa position à l’égard du projet de la directive européenne, qui fixe un objectif de quotas femmes ou hommes au sein des conseils de surveillance et d’administration de grandes entreprises. Le ministre en charge des droits de l’homme, Jiří Dienstbier a fait savoir qu’il espérait que le gouvernement tchèque décide de soutenir la réglementation européenne, qui est à l’ordre du jour des négociations gouvernementales de ce lundi. En ayant refusé de soutenir il y a deux ans ce projet de directive, l’ancien gouvernement de droite ainsi que la Chambre des députés avaient fait partie de ceux qui voulaient bloquer l’adoption du texte sur le sol européen. Toutefois, au mois d’août dernier, le soutien à cette directive a été recommandé par le comité de l’égalité des chances du gouvernement tchèque. Proposée par l’ancienne eurocommissaire à la justice Viviane Reding, cette directive européenne veut fixer à 40% la proportion de femmes dans les conseils de surveillance et d’administration de grandes entreprises, à la fois publiques que privées.