La police pourrait ouvrir une enquête suite aux condoléances envoyées par le parti communiste tchèque à la Corée du Nord

Selon l'édition de ce mardi du quotidien Lidové noviny, le ministre de la Justice, Jiří Pospíšil, a appelé la police à ouvrir une enquête sur les condoléances envoyées par le parti communiste tchèque (KSČM) suite au décès du dirigeant coréen Kim Jong-Il. La semaine dernière, le président du KSČM, Vojtěch Filip, avait rendu hommage au dictateur coréen en indiquant qu'il s'était "sacrifié pour le bonheur du peuple coréen". Vojtěch Filip a réagi en déclarant qu'il ne voyait rien de gênant dans son message. "La République tchèque entretient des relations diplomatiques normales avec la Corée du Nord. J'ai envoyé un message de condoléances normal et je ne vois rien d'étrange là-dedans. De la même façon, j'ai respecté une minute de silence pour Václav Havel." Dans son message, le leader communiste tchèque avait ajouté qu'il était convaincu que "le parti coréen du travail allait continuer à mener une lutte héroïque pour la défense du socialisme dans votre beau pays". Selon le ministre de la Justice, exprimer sa sympathie à un mouvement fondé sur la violation des droits de l'homme et des libertés pourrait constituer un délit, selon la législation tchèque.

Auteur: Václav Richter