Andrej Babiš critique le geste d'accueillir les 450 réfugiés secourus en Italie

Pour le Premier ministre Andrej Babiš (ANO), la décision de certains pays de se répartir l'accueil des réfugiés secourus en mer samedi par l'Italie ne serait pas bonne. La République tchèque a déjà fait savoir qu'elle ne comptait en aider aucun. En revanche, la France, l'Allemagne, Malte, le Portugal et l'Espagne ont annoncé qu'ils prendraient leur part dans l'accueil de ces personnes. D'après Andrej Babiš, la décision de ces pays contribuerait à encourager les passeurs.

"Nous ne faisons de la sorte que motiver les mafias de passeurs, afin qu'ils envoient davantage de migrants illégaux en Europe", a-t-il déclaré lundi en conférence de presse après sa rencontre avec José Ángel Gurría, le secrétaire général de l'OCDE.

Auteur: Pierre Meignan