Accueil des migrants : Andrej Babiš refuse un partage de responsabilités proposé par l’Italie

La République tchèque refuse les propositions présentées par l’Italie à ses partenaires européens concernant la prise en charge des migrants secourus en Méditerranée, a fait savoir le Premier ministre tchèque Andrej Babiš avant le début du Conseil européen tenu à Bruxelles ces jeudi et vendredi.

Au cours du mini-sommet européen sur la question migratoire, organisé à Bruxelles dimanche dernier, l’Italie a réclamé aux dirigeants européens une plus grande solidarité entre Européens. Elle a notamment préconisé des « centres de protection internationaux » dans les pays de transit.

Le Premier ministre tchèque s’est opposé à l’idée d’une responsabilité partagée par tous les pays membres de l’UE. D’après Andrej Babiš, c’est à l’Italie, la Grèce, l’Espagne et Malte d’assurer la protection de la frontière sud de l’UE. « Nous insistons sur le fait qu’il faut apporter une aide aux migrants dans leurs pays d’origine », a précisé le Premier ministre tchèque.

Avant l’ouverture du sommet européen, les Premiers ministres de quatre pays du groupe de Visegrád (République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Pologne) doivent rencontrer le président français Emmanuel Macron pour évoquer la question migratoire.