A Prague, le président du Parlement européen a regretté l’euroscepticisme général

Le plus gros problème actuel de l’Union européenne est la perte de confiance des citoyens. En visite à Prague, vendredi, où il a participé à une rencontre intitulée « Nous grandirons ensemble dans l’Europe », le président du Parlement européen, Martin Schulz, a regretté l’euroscepticisme prédominant dans chacun des vingt-huit Etats membres. Selon le Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka, le scepticisme des Tchèques envers les institutions européennes est l’héritage des positions des précédents gouvernements et de l’exercice de la présidence de la République par Václav Klaus pendant dix ans. Le chef du gouvernement a rappelé qu’en 2004, les Tchèques s’étaient prononcés massivement en faveur de l’adhésion de leur pays à l’UE. « Dix ans plus tard, beaucoup de gens de la capacité de l’UE à leur proposer un meilleur avenir », a concédé Bohuslav Sobotka.