A Bratislava, les pays du groupe de Visegrad et le président français refusent les quotas migratoires

Les premiers ministres des quatre pays du groupe de Visegrad étaient réunis à Bratislava ce vendredi, dans le cadre d’un sommet régional où était également présent le président français François Hollande. Ce dernier a réitéré la position constante de Paris, souhaitant que la question soit traitée « à l'origine », dans les pays d'où proviennent les émigrés ou par lesquels ils transitent. Une position qui n’est pas éloignée de celle de la République tchèque. « La bonne méthode, c'est de pouvoir avoir une politique globale, une solidarité et un engagement des pays » sur la base du « volontariat », a encore plaide le chef de l’Etat français, rejoignant en cela la position de la République tchèque. S’exprimant ce vendredi à Bratislava, le Premier ministre tchèque a déclaré que la crise des migrants devrait se résoudre par le biais d’un accord avec les pays africains sur la possibilité d’un retour des réfugiés dont la demande d’asile n’a pas abouti en Europe.

Auteur: Anna Kubišta