Réactions tchèques à la directive sur la libre circulation des services
Le projet de directive sur la libre circulation des services au sein de l'Union européenne déposé en 2004 par la Commission Prodi vient d'être complètement réécrit par les députés européens. On note surtout l'élimination de son principal moteur, celui du « pays d'origine ». A sa place, une clause assez vague de libre circulation des services a été établie.
« C'est une très bonne nouvelle pour les prestataires de services en République tchèque et c'est le maximum que nous avons pu atteindre pour la République actuellement, alors que l'Europe est sous l'influence d'une vague de protectionisme. »
Jan Zahradil, représentant le Parti civique démocrate, s'est abstenu lors du vote. Pourquoi ?« C'est un compromis qui améliore, peut-être, la situation sur le marché des services de l'Union européenne. Pourtant, ce compromis est loin de nous satisfaire. »
De toute manière, la situation pour les prestataires de services tchèques sur le marché intérieur de l'Union ne s'est pas améliorée, en raison surtout de l'abandon du principe du pays d'origine et tous les eurodéputés tchèques se proposent d'adopter une position plus rigoureuse, lors de la deuxième lecture de la directive, pour que les services bénéficient d'un régime semblable à celui des marchandises, donc d'une plus grande liberté de circulation.