Projet de nouveau code de la route

Trop, c'est trop... se sont dit le ministère des Transports et la Police de la route. Ainsi donc est en train de naître le projet d'un nouveau code de la route. Quoi de nouveau dans cette loi qui régit surtout la conduite des automoblistes sur les autoroutes, les nationales, les départementales, en fait par monts et vaux tchèques ? Ce que tout le monde, du côté des autorités en premier lieu, réclame depuis longtemps : le permis de conduire à points devrait être introduit en Tchéquie.

Trop, c'est trop... se sont dit le ministère des Transports et la Police de la route. Ainsi donc est en train de naître le projet d'un nouveau code de la route. Quoi de nouveau dans cette loi qui régit surtout la conduite des automoblistes sur les autoroutes, les nationales, les départementales, en fait par monts et vaux tchèques ? Ce que tout le monde, du côté des autorités en premier lieu, réclame depuis longtemps : le permis de conduire à points devrait être introduit en Tchéquie. En effet, face au nombre augmentant des accidents de la route, les autorités de police se déclarent impuissantes et réclament de nouveaux pouvoirs. Du moins la restitution de certains pouvoirs qu'elles possédaient, par exemple le retrait du permis de conduire immédiat en cas de conduite sous l'emprise de l'alcool.

Le permis à points est stipulé dans le projet du nouveau code de la route élaboré par le ministère des Transports. Si un automobliste atteint un maximum de douze mauvais points, on lui retirera son permis de conduire, sur une décision judiciaire, pour une certaine durée. On préconise un an. Il devra repasser des tests. Par contre, si un automobiliste se comporte sans infraction pendant une certaine durée, il pourra bénéficier de bons points. Sur le principe du permis à points, tout le monde est d'accord. D'un autre côté, la critique fuse de toutes parts en ce qui concerne le nombre de mauvais points attribués pour telle ou telle infraction. Par exemple, sept mauvais points pour l'emploi illicite d'un girophare, mais sept mauvais point aussi, le maximum d'ailleurs, pour une conduite en état d'ivresse.

La police de la route devrait pouvoir retirer le permis de conduire dans le cas de graves infractions : alcool au volant, mise en danger de l'ordre public, menace grave de la sécurité routière. Les modalités de cette procédure ne sont pas encore définies. Aujourd'hui, le policier ne peut retirer le permis que temporèrement, ensuite c'est le tribunal administratif qui décide de la peine : durée de retrait du permis, montant de la contrevention. Bon ou mauvais, le débat du projet du nouveau code de la route promet d'être chaud à la Chambre des députés où il devrait être présenté au mois d'octobre.