Peut-être pas d'inondations printanières

Après le fléau qui s'est abattu sur certaines régions tchèques, l'année dernière au mois d'aout, sous la forme d'inondations catastrophiques, les habitants des régions à risque craigne le printemps qui, très souvent apporte lui aussi des inondations. Les spécialistes en météorologie et hydrométéorologie se veulent rassurant. Les chtes de neige n'ont pas été aussi abondantes qu'on le pensait. Cela veut dire que le dégel, qui a déjà commencé, ne devrait pas produire trop d'eau et que les cours d'eau ne devraient pas sortir de leurs lits. C'est aussi l'avis du Premier ministre, Vladimir Spidla, qui pense que les inondations printanières ne devraient pas avoir lieu en Tchéquie. Pourtant, il faut prendre en considération que les terrains qui ont été inondés, au mois d'août dernier, mais aussi lors des inondations locales du mois de janvier, ne seront pas mesure d'absorber une grosse quantité d'eau, si de grosses pluies avaient lieu. La météo n'est pas très optimiste, pour l'instant, et elle prévoit d'importantes précipitations pour la seconde moitié du mois de mars, pluies en plaines et même neige en montagne. Ce ne sont que des prévisions, mais on ne sait jamais. Le métro pragois, qui a été très touché par les inondations de l'été dernier, est pratiquement en service sur le total de ses lignes, à l'exception de deux stations de la ligne B. Selon la direction, lors des travaux de reconstruction, on a pensé aux inondations. Elles ne devraient plus causer la catastrophe, le métro étant beaucoup mieux protégé, grâce à l'exploitation des tristes expériences de l'année passée.