Le festival Jaaleekaay 2009 : carrefour des cultures tchèques et africaines

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Deux jours de culture africaine : c’est ce que propose le Divadlo Ponec qui accueille mardi 7 juillet et mercredi 8 juillet le festival Jaaleekaay, ou festival international de danses, de musiques et de chants africains traditionnels et contemporains. Hana Geroldová, présidente de la Maison de l’Afrique à Prague, explique ce qu’est ce festival.

« Il s’agit du troisième évènement de ce type qu’organise la Maison de l’Afrique noire et il s’agit en fait de rencontre entres des cultures différentes, donc tchèques, africaines mais pas seulement parce que cette année il y a aussi de la danse ‘butō’, c’est-à-dire de la danse japonaise. Il y a deux jours de spectacle au théâtre Ponec et la première journée est consacrée à l’improvisation. Le thème est « la rencontre », avec les meilleurs musiciens africains qui sont en Tchéquie. Il y a aussi des danseurs et danseuses qui sont venus d’Afrique et qui vont danser sur ce thème. Il y aura aussi un défilé de mode qui sera non traditionnel parce que ce sera fait par des danseuses dans des costumes africains donc je crois que ce sera joli. La deuxième journée, ce seront plutôt des solos, des danses qui sont préparées en avance donc il y a de la danse ‘butō’, de la danse contemporaine tchèque, et il y a le mieux, c’est une danse qui est faite dans la boue avec des feuilles collées sur le corps et qui vient du Sénégal. »

Vous avez dit que les artistes sont des Africains qui vivent ici et d’autres qui sont venus d’Afrique ; comment avez-vous trouvé ces artistes ?

Vous avez parlé de rencontres. Le festival est d’ailleurs décrit comme un carrefour entre la culture tchèque et la culture africaine, qui sont deux cultures différentes. Est-ce que ces deux cultures se connaissent bien ?

« Je crois qu’effectivement, on ne se connaît pas bien. Surtout le public tchèque a toujours des idées qui sont un peu confuses sur les Africains. Pour eux, ce sont des gens de la brousse etc. Donc ce que nous voulons faire, c’est montrer aux gens la beauté de la danse et de la musique africaine. D’autre part, pour les artistes tchèques, c’est vraiment une source d’inspiration très grande, et il y a des choses très fortes qui se créent. »