Le drame de Moscou vu de Prague

Le drame de Moscou, photo: CTK

La totalité des médias tchèques consacre une très grande attention au drame de Moscou, la prise d'otages par les séparatistes Tchétchènes. Le président de la République, Vaclav Havel, a écrit une lettre à son homologue russe, Vladimir Poutine, dans laquelle il l'assure de sa compréhension et de son soutien, de sa compassion aves les proches des otages.

Le drame de Moscou,  photo: CTK
La totalité des médias tchèques consacre une très grande attention au drame de Moscou, la prise d'otages par les séparatistes Tchétchènes. Le président de la République, Vaclav Havel, a écrit une lettre à son homologue russe, Vladimir Poutine, dans laquelle il l'assure de sa compréhension et de son soutien, de sa compassion aves les proches des otages. Il se déclare, aussi, pour la libération rapide des otages et la punition des auteurs de ce crime, car l'emploi de la brutalité et des méthodes terroristes ne peut être excusé et est inacceptable, où que ce soit, dans le monde. Le Premier ministre tchèque, Vladimir Spidla, a envoyé un message au Président russe, dans lequel il exprime son indignation face à cet acte terroriste et son soutien aux autorités russes. Selon le chef du gouvernement tchèque, il ne s'agit plus d'une guerre mondiale, mais d'une guerre mondialisée, ce qui veut dire que n'importe quel endroit, dans le monde, peut se transformer en champ de bataille. La coopération et la solidarité sont donc des plus importantes, dans une telle situation. D'autres personnalités tchèques se sont exprimées sur le drame de Moscou. Le ministre de l'Intérieur, Stanislav Gross, par exemple, affirme que les attentats du 11 septembre contre les Etats-Unis devraient nous faire comprendre que le terrorisme mondial possède de l'imagination. L'acte terroriste de Moscou le démontre aussi. Aucun pays n'est à l'abri d'une attaque terroriste éventuelle, donc la Tchéquie non plus, bien que, selon le ministre, elle ne soit pas tellement une cible privilégiée des extrémistes.