La Tchéquie et la catastrophe naturelle en Iran

La ville de Bam après la catastrophe, photo: CTK

La Tchéquie a rapidement réagi au tremblement de terre catastrophique qui s'est produit dans le sud de l'Iran. Les sauveteurs tchèques étaient parmi les premiers sur place.

La ville de Bam après la catastrophe,  photo: CTK
La une des principaux quotidiens tchèques est consacrée à la catastrophe qui vient de toucher le sud de l'Iran. La télévision et la radio ne sont pas en reste. C'est ainsi que l'envoyé spécial de la Radio tchèque 1-Radiojournal, Vit Pohanka, caractérise la situation, le 29 décembre au matin :

« Des centaines de sauveteurs de vingt pays et des dizaines de chiens recherchent les survivants du tremblement de terre. Ils opèrent selon un plan de sauvetage unifié. Les sauveteurs tchèques pensent que les chances de retrouver des survivants sont minimes. L'air devient irrespirable, avec l'odeur de la mort, ce qui rend le travail des chiens très difficile. Ce dont Bam a, maintenant, besoin, c'est d'une aide humanitaire, des provisions, des médicaments, des produits de première nécessité ».

La ville de Bam après la catastrophe,  photo: CTK
Sauver au moins un habitant de la ville de Bam, la plus touchée par le tremblement de terre qui, selon les dernières informations des autorités iraniennes, a fait plus de 30 000 victimes, c'était aussi l'ojectif de l'équipe des sauveteurs tchèques qui se trouvent à Bam, avec quatre maître-chiens. Le chef des opérations de sauvetage de l'équipe tchèque, Pavel Hosek, nous présente un aperçu de la situation :

« Ici, c'est vraiment l'apocalypse. Toutes les maisons ont été détruites. On travaille seulement avec le matériel du génie militaire, on recherche les personnes ensevelies avec des chiens et, quand on en trouve, on les dirige vers les services de la population locale qui s'occupent de leur sauvetage ».

En Tchéquie, l'aide humanitaire s'est rapidement organisée, grâce à la Charité catholique, l'association civique, L'homme en détresse et autres. Les sauveteurs tchèques devraient, pourtant, regagner leur patrie dans les jours qui viennent, car leur travail devient inutile, les chances de vie des rescapés devenant minimum au fil des heures.