La République tchèque pour ou contre une opération en Irak ?

Jan Kavan et George W. Bush, photo: CTK

Avant de prononcer, jeudi, son discours très attendu devant la 57ème Assemblée générale des Nations unies, le chef de l'Etat américain, George W. Bush a rencontré le président fraîchement élu de l'Assemblée et ancien ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Kavan.

Jan Kavan et George W. Bush,  photo: CTK
Avant de prononcer, jeudi, son discours très attendu devant la 57ème Assemblée générale des Nations unies, le chef de l'Etat américain, George W. Bush a rencontré le président fraîchement élu de l'Assemblée et ancien ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Kavan. Les deux hommes politiques se sont mis d'accord : l'ONU et les USA doivent mener une politique commune face à l'Irak. La lutte anti-terroriste et la prévention des conflits sont, d'ailleurs, les priorités de Jan Kavan à la tête de l'Assemblée. Evidemment, en tant que diplomate, Jan Kavan donne toujours la priorité aux solutions diplomatiques et politiques des conflits.

Sur la scène politique tchèque, seul le Parti civique démocrate, principale formation de droite dans le pays, soutient sans réserve une éventuelle intervention militaire contre le régime de Saddam Hussein. Le Parti communiste, lui, s'y oppose fermement. Voilà deux opinions bien tranchées. Le cabinet reste plutôt réticent et attend la décision du Conseil de sécurité de l'ONU. En même temps, les médias commencent timidement à spéculer sur la participation de l'unité tchèque de décontamination chimique à l'opération en Irak... Une éventuelle frappe contre Bagdad devrait avoir un large soutien de la communauté internationale, a dit, au début de la semaine déjà, le Président Vaclav Havel. "J'ai toujours pensé qu'on doit faire face au mal dès le début, il faut seulement savoir comment", a-t-il déclaré. Ses opinions, le chef de l'Etat tchèque compte les développer lors de sa visite aux Etats-Unis, prévue pour la semaine prochaine.

Auteur: Magdalena Segertová
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