Fin de l'Ecole d'été d'études slaves

Etudiants de l'Ecole d'été d'études slaves

La 47e Ecole d'été d'études slaves a pris fin jeudi à l'Université Charles de Prague. Organisée chaque année par l'Unité de formation et de recherches des études tchèques de la faculté des lettres, elle s'est déroulée à Prague du 25 juillet au 22 août. Jeudi, sous le regard attentif de Charles IV, la grande salle du Clementinum a été le théâtre de la remise solennelle des diplômes.

Etudiants de l'Ecole d'été d'études slaves
Cet été, 192 amateurs de la langue tchèque venus de 33 pays du monde entier ont participé à l'Ecole d'été d'études slaves. Parmi les participants, il y avait beaucoup de francophones: 6 étudiants de Belgique, 19 de France et 2 autres venus du Canada. Surprenant était aussi le nombre d'étudiants américains. Ils étaient 19. Mais entrons déjà dans la grande salle du Clementinum pour assister à la cérémonie...

Parmi ceux qui ont reçu le diplôme, il y avait un Allemand, Andreas Klem, traducteur au Comité des régions de l'Union Européenne à Bruxelles.

« Cela fait quatre semaines maintenant que je suis à Prague. Je suis venu pour participer à l'Ecole d'été d'études slaves parce que la République tchèque adhérera bientôt à l'Union européenne, donc il faut bien nous préparer. »

D'où vient cet intérêt pour la langue tchèque?

« Cet intérêt date depuis bien longtemps. J'avais déjà voulu apprendre la langue tchèque quand je vivais à Dresde, ma ville natale, mais j'avais été refusé. Trente ans après, donc, je peux finalement étudier cette langue. »

C'est la première fois que vous participiez aux cours d'été?

« Oui, c'est la première fois. On a commencé à apprendre le tchèque en septembre dernier et maintenant c'est mon premier cour d'été. »

Quelles sont les plus grandes difficultés que vous affrontez dans la langue tchèque?

« Il y en a beaucoup, en effet. Ce n'est pas facile. Il y a très peu d'internationalismes, par exemple, le mot lecture qui est très commun dans beaucoup de langues, en tchèque c'est « cetba ». Il faut donc apprendre beaucoup de vocabulaire mais il faut savoir aussi décliner, des chiffres, des choses auxquelles on n'est pas habitué dans d'autres langues. »

Une autre diplômée, Elise Fernandez, une Parisienne de 22 ans, fait des études de cinéma, option tchèque. Il y a peu, elle est tombée amoureuse de la langue tchèque.

« Je suis allée en République tchèque il y a deux ans et je suis tombée amoureuse du pays. Je me suis dit, plutôt que faire comme la plupart des touristes, je voulais me plonger vraiment dans la culture et dans la langue. »

C'est la première fois que vous participez aux cours?

« Oui, et je veux revenir l'année prochaine. Les cours se sont très bien passés. J'ai appris beaucoup de choses et il y avait une très bonne ambiance. C'est comme une grande famille et tout le monde est triste de partir. »

Est-ce que vous envisagez de travailler avec la langue tchèque dans l'avenir?

« J'aimerais beaucoup surtout que l'on attend l'entrée de la République tchèque dans l'UE. Je voudrais bien faire des échanges, que les Tchèques viennent en France et nous en Tchéquie. »

Auteur: Astrid Hofmanová
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