Festival de Cannes : Fricassé à la tchèque...

Passons à la culture... La République tchèque a beau produire des films frais et captivants, s'imposer dans de grands festivals de cinéma, à Cannes, par exemple, ce n'est pas si simple que ça... Cette année, les Tchèques sont quand même présents à Cannes avec trois courts métrages.

Passons à la culture... La République tchèque a beau produire des films frais et captivants, s'imposer dans de grands festivals de cinéma, à Cannes, par exemple, ce n'est pas si simple que ça... Cette année, les Tchèques sont quand même présents à Cannes avec trois courts métrages : Le premier, Mécanique, est projeté dans la section Cinéfondation. Ce film comique, qui raconte la lutte d'un homme avec des machines, est signée David Sukup, étudiant dans le domaine du cinéma d'animation. Un autre court métrage tchèque, Graffiti, est présenté dans la sélection de jeunes talents du cinéma. Enfin, le cinéaste Martin Krejci, 25 ans, a été invité au festival avec son film Fricassé. "C'est une simple anecdote", dit Martin Krejci qui a reçu, avec son collègue Vojtech Masek, l'année dernière, à Cannes, le prestigieux Hartley Merril Prize, destiné aux jeunes réalisateurs. Cette année donc, Martin Krejci invite les cinéphiles dans un restaurant de luxe, où un client délicat refuse de manger du fricassé de lapin, car un des ingrédients, le basilique, lui paraît vulgaire... Un film à ne pas manquer, semble-t-il, d'autant plus que le rôle principal est campé par un excellent comédien slovaque, Martin Huba.

Auteur: Magdalena Segertová
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