Ecole d’été d’études slaves : « le tchèque est une langue difficile mais mélodieuse, et intelligente »

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Dernier épisode de notre série de la semaine sur l’école d’été d’études slaves, 53e édition de ce programme de l’Université Charles. Nous avons entendu plusieurs témoignages de Français qui souhaitent apprendre le tchèque ou se perfectionner. Mais dans le groupe des débutants francophones, surprise, on trouve aussi Marian Luca. Il vient de Roumanie, et étudie depuis un an les sciences politiques en Allemagne. Jusqu'à fin août, il apprendra le tchèque, en français, sa première langue.

« Je viens de Roumanie. J’ai déjà étudié le français et le russe dans un cursus de langues. J’ai également reçu une bourse pour aller étudier en Allemagne, où je vais intégrer un Master en études européennes. Comme ce master est spécialisé dans les pays slaves, nous devions avoir des connaissances de russe pour l’intégrer, puis nous devrons étudier une seconde langue slave. J’ai choisi le tchèque, aussi car je souhaite passer un semestre à Prague dans ma deuxième année de Master. »

Comment fait-on pour apprendre le tchèque lorsqu’on est roumain, et que l’on doit apprendre le tchèque en français ?

« C’est difficile, mais j’aime beaucoup les langues étrangères, et par exemple je peux faire des parallèles entre les langues pour apprendre. Le tchèque est une langue difficile mais elle est très mélodieuse, c’est une langue intelligente et ça me fait plaisir de l’étudier. »

Qu’est-ce que tu aimes dans Prague ?

« J’aime l’atmosphère, c’est une ville pleine de culture où on peut faire tout ce que l’on veut : si on a envie de se retirer, de faire la fête, d’étudier, etc., on peut le faire. C’est une ville très européenne et je me sens comme en Roumanie ici. Je me sens très proche de ce pays. »

Plus proche que de la France ?

« Je n’ai jamais vécu en France mais j’aime beaucoup la culture française, son histoire, qui est unique. La France c’est ma faiblesse. J’aime beaucoup ses cultures et ses langues régionales que j’ai étudiées. Apres mes études en Allemagne, j’aimerais travailler dans une institution européenne, en France bien sûr. Ce sera difficile mais je vais essayer. »