Des enfants irakiens en chirurgie à Prague

Un des enfants irakiens avec son père, photo: CTK

Le 7ème Hôpital militaire de campagne tchèque, opérant dans la ville de Bassora au sud de l'Irak, a envoyé, ce dimanche, 9 enfants irakiens à Prague, où ils doivent subir des opérations chirurgicales délicates.

Un des enfants irakiens avec son père,  photo: CTK
Depuis le début de la guerre en Irak, ce n'est pas la première fois que des enfants irakiens auront subi des opérations chirurgicales à Prague, sur indication des médecins du 7ème Hôpital de campagne tchèque à Bassora. Il y a déjà un mois, ils ont envoyé trois enfants et un bébé irakiens. Deux filles irakiennes de 10 ans ont déjà été opérées avec succès et sont en convalescence dans la région de Prague. Seul le petit Mohammad, âgé à peine d'un an, et qui a des complications urinaires, doit encore attendre, étant trop petit.

Ce dimanche, neuf autres enfants sont arrivés, par avion militaire, à Prague. Ils sont cinq filles et quatre garçons et doivent subir des opérations au service de la cardio-chirurgie infantile à l'hôpital Motol de la capitale. Ils sont âgés de 1 à 9 ans et son accompagnés par leurs pères. Le plus jeune, Zine Abidine Tahir, a un an, le plus vieux, Sulfakar Muhammad, 9 ans. Ils souffrent de problèmes cardiaques sérieux auxquels des interventions chirurgicales pourraient mettre fin avec succès. Ces enfants ont voyagé et séjournent à Prague, aux frais du programme humanitaire d'évacuation sanitaire adopté par le gouvernement en juillet dernier et doté d'une enveloppe de 7 millions de couronnes.

Un des enfants irakiens avec son père,  photo: CTK
Ce programme donne priorité aux enfants qu'il n'est pas possible de traiter sur place en Irak. Les neuf enfants ont été choisis parmi une trentaine de cas les plus sérieux. "Nous avons été obligés d'en exclure directement la moitié, tout simplement parce qu'il était trop tard pour les opérer, ce qui fut triste pour moi et pour nous tous", a déclaré le Dr Viktor Tomek du centre de cardiologie infantile à l'Hôpital universitaire de Motol à Prague. Il a ajouté que ces enfants n'avaient aucune chance d'être soignés en Irak et que les enfants tchèques qui se trouveraient dans leur cas auraient été opérés depuis longtemps et seraient dans un meilleur état. Des complications postopératoires ne sont toutefois pas à exclure, d'après lui.

Auteur: Omar Mounir
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