De quelle manière sera élu le président de la République ?
Par deux fois, le Parlement tchèque, à savoir le Sénat et la Chambre des députés, n'est pas parvenu à élire un président de la République. Faut-il voir dans ces essais un blocage de la constitution ? A ce sujet, Pavel Rychetsky, vice-premier ministre, a donné, au micro d'Omar Mounir, une opinion politique intéressante ; il a ajouté qu'il est trop tard pour lui d'être le candidat providentiel.
De toute façon, la majorité des politiciens interrogés dans les couloirs du Château présidentiel, bien avant la fin du deuxième tour de l'élection, ne voyaient pas d'issue au blocage. Ecoutons Cyril Svoboda, ministre des A.E., exprimer son scepticisme à ce sujet.
« Je m'attends à un résultat nul. En second lieu, je pense aussi que ça sera un appel à tous les partis pour trouver un candidat commun. Quant à l'éventualité de l'élection de Vaclav Klaus, nous verrons... Mais je pense que non... »Et quelle sera la suite des événements ? La réponse avec Omar Mounir.
D'abord, il faut préciser que nous sommes toujours dans la logique constitutionnelle, en ce sens que la constitution prévoit en principe trois élections. Par conséquent, il en reste une. Ce sera, soit une troisième élection par le Parlement, soit une élection au suffrage universel, après amendement de la constitution. Entre temps et compte tenu de ce que le mandat du président Havel expire le 2 février, l'intérim sera assuré conjointement par le Premier ministre et le président de la Chambre des députés.
Laquelle des deux solutions l'emporterait ? Il appartient aux représentants des partis d'apporter une réponse, en principe cette semaine, à cette question. L'élection au suffrage universel favoriserait, selon les sondages, le candidat Vaclav Klaus de l'ODS.
Irait-on vers le suffrage universel ? La réponse dans quelques jours, peut-être...