Cinq journalistes décorés du prix Ferdinand Peroutka

Barbora Samalova, Jana Klusakova et Sona Cechova, photo: CTK

La remise du prix Ferdinand Peroutka aux meilleurs journalistes de l'année 2003 a eu lieu, jeudi à Prague. Jaroslava Gissubelova vous présentera le prix et ses nouveaux lauréats.

Barbora Samalova,  Jana Klusakova et Sona Cechova,  photo: CTK
Le prix décerné chaque année aux meilleurs journalistes tchèques porte le nom de Ferdinand Peroutka, légende du journalisme tchèque, fondateur de la revue politico-culturelle, Pritomnost - Le Présent, et premier directeur des émissions tchèques de Radio Europe libre. Le prix a été créé en 1995, en hommage au centième anniversaire de la naissance de Ferdinand Peroutka dont la voix n'a disparu des ondes qu'en 1978, année de sa mort.

Le prix, divisé en trois catégories, est décerné pour le travail de toute l'année, pour les contributions de valeur intemporelle ou pour le travail ayant suscité un écho exceptionnel auprès du public.

Ils sont cinq, les lauréats de 2003: les reporters de la TV tchèque, Barbora Samalova et Michal Kubal, pour leurs reportages en direct de la guerre en Irak, Frantisek Sulc du quotidien Lidove noviny, rédactrice en chef de l'hebdomadaire tchéco-slovaque, Mosty - les Ponts, Sona Cechova, et la commentatrice de la Radio tchèque, Jana Klusakova. Au nom de tous les décorés, Sona Cechova a promis de respecter ce qui est le principal pour ce prix de prestige, le legs de Ferdinand Peroutka: donner son talent au service de la conscience et ne pas reculer, même au prix ultime.

Une grande joie se lisait sur le visage de Jana Klusakova, rédactrice de la première chaîne de la Radio tchèque, Radiozurnal. A la question de savoir ce que la profession de journaliste lui a apporté, Jana Klusakova se confie:

"Faire du journalisme a toujours été une grande joie pour moi et je pense que c'est un travail absolument magnifique qui m'a permis de faire connaissance avec des gens tout à fait remarquables et de connaître, grâce à eux, ce que j'ignore, ce que ces hommes connaissent, comment ils sont, et c'est cela que je trouve le plus précieux dans ce métier."