Après le sommet de l'OTAN

Le sommet de l'OTAN a mis en relief la question du sens de cette organisation et du rôle qu'elle a à jouer. Le Président Vaclav Havel l'a dit dans une interview pour la Radiodiffusion tchèque, trois jours après la fin de la réunion de l'Alliance atlantique à Prague. D'après lui, celle-ci doit faire front, aujourd'hui, à de nouvelles menaces, dont le terrorisme et la prolifération d'armes de destruction massive. Des menaces exigeant une transformation de l'OTAN.

La lutte contre le terrorisme a d'ailleurs été l'une des questions soulevées lors de ce sommet. Les vues en la matière, on le sait bien, ne sont pas entièrement unanimes entre différents Etats. Egalement en Tchéquie, on peut trouver des attitudes contradictoires. Petr Uhl est aujourd'hui journaliste, il a derrière lui un passé de dissident ayant purgé près de dix ans dans des prisons communistes. Il a travaillé comme délégué gouvernemental pour les droits de l‘homme.

Petr Uhl
Résumé: Petr Uhl estime que la politique américaine concernant la lutte contre le terrorisme est malheureuse. Cette lutte est orientée contre les conséquences qui sont toujours ls mêmes, point contre les causes. Selon lui, il faut lutter contre la misère, contre l'injustice économique dans le monde. Les interventions policières à la place des interventions militaires. Dans cette perspective, pour lutter contre le terrorisme, on n'a pas besoin de l'OTAN. Il faut renforcer la sécurité collective, les actions policières et, peut-être, les services de renseignements.