Réactions tchèques au séisme en Afghanistan

Séisme en Afghanistan (Photo: CTK)

L'information sur le dernier séisme qui a frappé l'Afghanistan fait la une de la presse tchèque. Il y avait dans le pays, aussi, quelques réactions à l'événement tragique. Alena Gebertova

Séisme en Afghanistan  (Photo: CTK)
Les journaux sont unanimes : il semble que les souffrances du peuple afghan, depuis longtemps lourdement éprouvé, n'en finissent pas. Ils donnent des évaluations du nombre de victimes et de dégâts matériels d'un séisme qui, par ailleurs, a été enregistré par l'ensemble des stations séismographiques en République tchèque.

En réaction à la tragédie afghane, le président de la République, Vaclav Havel, a adressé un télégramme de condoléances à Hamid Karazi, chef du gouvernement afghan provisoire. Une occasion pour lui d'exprimer son regret et son chagrin à l'égard des victimes.

Le Ministère de l'Intérieur tchèque, en coopération avec le Ministère des Affaires étrangères, débloque 2,5 millions de couronnes aux fins de l'aide à la population afghane. En ce qui concerne les organisations humanitaires tchèques, telles que Adra ou le Comité tchèque de l'UNICEF, elles sont prêtes à intervenir en cas de besoin. Un groupe de sept membres de l'association humanitaire tchèque, l'Homme en détresse, est installé, depuis un certain temps déjà, dans la ville de Mazare Sarif. Il est engagé dans des projets de rapatriement d'habitants afghans et de reconstruction des écoles. Selon le directeur de l'association, Tomas Pojar, l'aide aux rescapés du tremblement de terre est décidée et coordonnée sur place. Ainsi 24 tonnes de denrées alimentaires sont acheminées de Mazare Sarif vers les régions touchées.

Rappelons que cinq membres d'un hôpital de campagne tchèque se trouvent également en Afghanistan : un chirurgien, un anesthésiologiste, deux infirmières et un infirmier. Ils travaillent sur la base de Bagram, qui est celle d'un hôpital de campagne britannique, dans le cadre des forces de paix ISAF. L'éventualité de leur aide dans les lieux sinistrés par le séisme dépend donc des priorités définies par le commandement britannique.