Promesses de fin d'année des politiciens tchèques

Il est de coutume, qu'avec la fin de l'année, on se fasse des promesses, on prenne des engagements. Le quotidien Pravo a interrogé, à ce sujet, certaines personnalités de la vie politique tchèque. Ne craignez rien, il ne sera pas question de politique, à la veille des jours de fête. Voyons un peu les réponses.

Il est de coutume, qu'avec la fin de l'année, on se fasse des promesses, on prenne des engagements. Le quotidien Pravo a interrogé, à ce sujet, certaines personnalités de la vie politique tchèque. Ne craignez rien, il ne sera pas question de politique, à la veille des jours de fête. Voyons un peu les réponses. Le Premier ministre, Vladimir Spidla, a déclaré que cela faisait longtemps qu'il ne faisait plus de promesses. Jan Ruml, vice-président du Sénat, se déclare incapable de tenir une promesse, un engagement. Par contre, tous les dimanches, à l'église, il se promet d'être bon et gentil avec son épouse et ses enfants. Il suffit de rentrez à la maison, pour qu'il recommence à les gronder. Le ministre des Finances, Bohuslav Sobotka, voudrait se perfectionner dans la connaissance de la langue anglaise. Malheureusement, il n'a pas beaucoup de temps, seulement entre cinq et six heures du matin ! Comme beaucoup d'autres, le ministre de la Justice, Pavel Rychetsky, et le vice-président du Sénat, Premysl Sobotka, voudraient arrêter de fumer. Ils ne se font pas beaucoup d'illusion pourtant ! Le nouveau chef du Parti civique démocrate, Mirek Topolanek, affirme que ses promesses sont secrètes. Il en a fait une, pourtant : sous son « règne », le nombre de membres de son parti devrait doubler, passer de 20 000 à 40 000. Intéressant de constater que la plupart des politiciens intérrogés par le quotidien Pravo, n'ont parlé que de leurs engagements personnels, pas de politique. La plus grande partie a affirmé que faire des promesses ne servait à rien, car on ne les tient jamais. Hé bien ! C'est bon à savoir pour les prochaines élections !