Les Tchèques moins intéressés par la reconversion professionnelle

Photo illustrative: ČT

22 500 personnes ont suivi des formations de reconversion professionnelle en République tchèque en 2016. C’est deux tiers de moins que l’année précédente. La raison de ce relatif désintérêt des Tchèques pour ces cours, selon la Télévision publique tchèque, ne serait pas bien difficile à identifier : avec un niveau de chômage très faible, il est plutôt aisé de trouver un travail sans passer par la case formation.

Photo illustrative: ČT
Apprendre la soudure quand on est agent municipal ou bien se reconvertir dans les soins aux personnes âgées quand on a travaillé une vingtaine d’années dans le monde du marketing. Tels sont les deux exemples pris par la Télévision tchèque pour aborder la question de la reconversion professionnelle, qui n’est sans doute pas au cœur des préoccupations des Tchèques ces temps-ci.

Il faut dire que le taux de chômage était de 6,2% au mois de décembre et qu'il a tourné autour de ce chiffre tout au long de l’année écoulée. La République tchèque est proche d’une situation de plein emploi, les postes à pourvoir sont nombreux et la plupart des personnes qui cherchent un travail n’ont guère de peine à en trouver. Elles ne se ressentent donc pas le besoin de changer d’activité professionnelle et d’acquérir les nouvelles compétences qu’elle nécessiterait.

Certaines formations sont tout de même populaires. Sont notamment sollicitées celles qui permettent d’acquérir des compétences informatiques de base, de passer un permis de conduire ou bien qui proposent des cours de soudure ou de comptabilité. Ce sont prioritairement les personnes moyennement diplômées, généralement titulaire de la maturita, l’équivalent du baccalauréat tchèque, qui suivent ces programmes de reconversion professionnelle proposés par les bureaux du travail.