Le photovoltaïque tchèque s’exporte à l’étranger

Photo: Solek Group

Les entreprises tchèques du secteur du photovoltaïque veulent investir à l’étranger. C’est ce qu’on peut lire dans le quotidien Hospodářské noviny, qui consacre un article à présenter ces projets en Australie, au Chili ou même en Iran. En République tchèque, après le développement rapide des années 2009 et 2010, l’heure est la stagnation du marché.

Photo: Solek Group
Economie en plein développement mais relativement dépendante du pétrole, l’Iran veut développer les énergies renouvelables sur son territoire. Téhéran table sur une capacité de production de 5 GW à l’horizon 2021. C’est une opportunité pour les entreprises du secteur et les Tchèques de la société Solek ne comptent pas la rater. Cette firme, active depuis l’année passée au Chili, vient de décrocher un contrat pour la construction et l’exploitation pour vingt ans d’une centrale photovoltaïque d’une puissance électrique de 10 MW, située dans la région de Semnan, au nord de l’Iran.

« Il est important d’arriver au tout début, parce que l’Iran ne fait que commencer à s’intéresser à l’énergie solaire. Grâce à cela, il est possible d’obtenir des prix d’achat intéressants », explique pour Hospodářské noviny le propriétaire de Solek, Zdeněk Sobotka.

Et Solek est un exemple parmi d’autres. L’entreprise Photon Energy poursuit quant à elle son développement en Australie. Elle y construit deux champs de panneaux solaires pour une puissance électrique de 48 MW. Surtout, avec des partenaires locaux, la société tchèque va contribuer à faire sortir de terre sept énormes centrales, pour une puissance totale de 1,4 GW.

Ce n’est pas rien puisque cela représente trois quarts de la puissance installée en République tchèque. Une capacité qui n’augmente plus vraiment aujourd’hui. Fortes de l’aide des subventions européennes, les entreprises se concentrent désormais davantage sur la pose de panneaux solaires sur les toits des particuliers.