Invendus en grande surface : 3 800 tonnes d’aliments sauvés du gaspillage depuis 2018

Photo: Archives des banques alimentaires

Depuis janvier 2018, la loi oblige les chaînes de grande distribution à mettre une partie des invendus à disposition des banques alimentaires, au lieu de les jeter. Grâce à cette nouvelle législation, les banques alimentaires ont vu leur volume de dons alimentaires tripler. 3 800 tonnes d’aliments on ainsi été sauvés du gaspillage depuis 2018.

Photo: Archives des banques alimentaires
Désormais, les grandes surfaces donnent leurs invendus aux banques alimentaires qui les redistribuent ensuite aux associations caritatives qui aident les personnes dans le besoin. Les centres pour SDF et les foyers d’accueil sont largement dépendants de ces banques alimentaires. Mais celles-ci redistribuent également aliments (et produits d’hygiène) aux seniors ou aux mères célibataires.

Rien que pour les six premiers mois de 2019, les grandes surfaces ont ainsi donné 1 300 tonnes d’aliments aux banques alimentaires. D’après la directrice de la Fédération des banques alimentaires, Veronika Lachová le volume de produits frais a nettement augmenté : « C’est le cas pour les produits laitiers, la charcuterie, la viande, les fruits et légumes. Tandis qu’il y a deux ans, en régions, les fruits et légumes étaient des produits de luxe, aujourd’hui leur volume est équivalent à un quart, voire un tiers des dons. »

La toute première banque alimentaire a été créée en 1967 à Phoenix, en Arizona. En Europe, c’est à Paris qu’a vu le jour la toute première, en 1984. Depuis 1994, la République tchèque a également sa Fédération de banques alimentaires dont le nombre s’élève à 15 dans tout le pays.

Le ministère tchèque de l’Agriculture est le principal partenaire des banques alimentaires. L’an dernier, il leur a accordé 41 millions de couronnes de subventions. Cette année, il prévoit d’augmenter sa participation à 63 millions de couronnes.