Bonjour ! Au sommaire de ce Courrier, qui nous emmènera, entre autres, dans le Vercors et dans l’Aveyron, nous parlerons histoire, littérature, musique et agriculture, plus précisément des produits bio.
Commençons aujourd’hui par le courrier de Didier Beaurepaire
de
Romans-sur-Isère, en France, qui nous a écrit :
« J’ai décidé de refaire un peu d’écoute de votre station,
dont
voici un rapport d’écoute. D’autres suivront. C’est très facile de
vous écouter à 9h30 (heure française), la réception se fait dans de
bonnes conditions. De plus ce sont les émissions les plus
intéressantes pour moi, avec le 28 octobre, jour férié en Tchéquie
avec
la célébration du 20ème anniversaire de la révolution de Velours –
et
aussi le 91ème anniversaire de la fondation de la République
tchécoslovaque en 1918. » Merci également, Didier Beaurepaire, de
nous
avoir envoyé une très belle carte des Grands Goulets, une curiosité
naturelle du Vercors.
Cloître Saint-Jean
Autre réaction à notre programme : « Récemment, dans la chronique
dominicale du tourisme, j'ai beaucoup aimé la découverte du Cloître
Saint-Jean », écrit Jacques Augustin de
Rosny-sous-Bois. « Le coeur y
était avec des voix contribuant à remonter dans le temps. »
« Aujourd’hui samedi 31 octobre, j’ai écouté votre première
diffusion sur 11600 kHz à 14h30 TU. La réception a été très bonne
durant toute l’émission », nous annonce Hervé Brien
de Talence, avant
d’évoquer deux émissions qui avaient retenu son attention : « La
première
était dans les rencontres littéraires toujours admirablement menées par
Václav Richter et consacrées au livre de Karel Čapek ‘Entretiens avec
Masaryk’.
Tomáš Garrigue Masaryk et Karel ČapekNous avons pu découvrir toute la sagesse du premier
Président de
la Tchécoslovaquie, sagesse qui souvent fait défaut à nos hommes
politiques actuels. Concernant Karel Čapek, je vous livre le commentaire
de ma belle-mère après la lecture de son livre ‘L’Année du
jardinier’ : ‘un petit bijou !’ Existe-t-il une expression similaire
en tchèque ? »
Effectivement, Hervé Brien, les Tchèques, eux-aussi, ont l’habitude de
qualifier un très bon livre, un film ou une oeuvre d’art en général
de bijou – « klenot » ou encore de perle – « perla ».
Ensuite, vous avez apprécié, comme Didier Beaurepaire et d’autres
auditeurs encore, notre programme spécial du 28 octobre : « Cette
émission
était des plus instructives, surtout avec les commentaires des archives
sonores de l’époque. Votre retour à la démocratie a fait beaucoup
moins de bruit en Europe que la chute du mur de Berlin. T.G. Masaryk
déclarait : ‘cependant, lorsqu’une petite nation, avec ses moyens
limités, arrive à réaliser quelque chose, ce quelque chose prend une
valeur morale toute particulière, une valeur immense’. Ces propos tenus
bien des années avant, étaient visionnaires. Merci encore pour ce
travail
de mémoire. Même si nous défendons votre présence sur les ondes
courtes, nous ne pouvons que nous féliciter de votre site Internet qui
nous permet de vous réécouter à tout moment et qui constitue une base
documentaire inestimable. (...) Pour terminer, je voudrais revenir sur un
29 octobre mais de l’année 1981, date à laquelle disparaissait Georges
Brassens. Ses chansons ont été chantées en tchèque par un de vos
artistes auquel, il me semble, vous avez déjà consacré une rubrique. Je
n’arrive plus à retrouver son nom : pourriez-vous le rappeler ? »
Jiří Dědeček
Avec plaisir, M. Brien, car il s’agit d’un artiste que j’aime
beaucoup, de quelqu’un de très bien, doté de multiples talents : de
musicien, de poète, de traducteur... Il s’appelle Jiří Dědeček et
il
est, par ailleurs, président du Pen-club tchèque. Je rappelle que Jiří
Dědeček a également traduit en tchèque des chansons d’Edith Piaf et
de
Jacques Brel. On l’écoute...
« A Narbonne, le vent, toujours du vent, mais un peu de soleil qui
ne
chauffe plus guère d’ailleurs – quelques pluies mais pas de
champignons pour le moment. Il va falloir attendre un peu », nous
raconte,
dans sa lettre, notre fidèle auditeur André Balboa. Merci, M.
Balboa,
pour la carte touristique de l’Aveyron, ainsi que pour les superbes
cartes postales de votre région que vous avez gentiment jointes à votre
courrier : vous avez raison – les images des caves de fromages de
Roquefort donnent vraiment envie de la visiter...
Si Jacques Augustin nous
demande, dans sa dernière lettre, quel est le nombre d’agriculteurs en
Tchéquie, vous, André Balboa, vous vous interrogez sur l’attitude des
consommateurs tchèques vis-à-vis des produits bio. « En France,
écrivez-vous, tout est en progression, beaucoup plus d’acheteurs. »
C’est un sujet intéressant dont nous reparlerons sûrement dans ce
magazine. En République tchèque aussi, l’intérêt pour
l’agriculture
biologique et pour ses produits est croissant. Les produits bio, dont les
prix restent, il faut le dire, beaucoup plus élevés que ceux des autres
aliments, se trouvent dans tous les grands supermarchés, ainsi que,
bien évidemment, dans les magasins spécialisés. Très fréquemment, les
petites fermes dites « écologiques » font leur commerce par Internet.
Selon divers sondages, près de 5% des Tchèques achètent régulièrement
bio, quelque 30% occasionnellement. Qui sont ces consommateurs
de produits biologiques ? Les Tchèques âgés de 30 à 39 ans et les
foyers avec enfants.
C’est tout pour aujourd’hui, j’ai juste le temps de remercier Gérard Petrisot d’Argenteuil, Michel Gueroult de Labastidette et Roger R. Roussel du Goulet, au Canada, de leurs rapports d’écoute. Très bonne semaine à toutes et à tous !
« In bed with Maradona en Biélorussie » ou l’histoire de Marcel Lička, l’entraîneur tchèque champion au pays de Loukachenko avec l’ancien club de Diego
Au Sénégal, le succès des aéroports modulaires tchèques « qui sont comme des lego »
L’écrivain Milan Kundera est enfin devenu citoyen tchèque
La poésie de Karel Kryl célébrée par la jeunesse
Foot - Ligue des champions : le Slavia accueille l’Inter Milan