Courrier des auditeurs

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Bonjour et bienvenue à l’écoute de cette nouvelle édition du Courrier. David Bertrana nous a envoyé son rapport d’écoute à travers une très belle carte postale de Perpignan, « une façon », écrit-il, « naïve, mais agréable de faire durer un symbole estival en ce début d’automne ! ».

Je remercie également notre auditeur Italien Armando Zandi d’Agosto pour son rapport d’écoute. Il suit les émissions de Radio Prague en français et en espagnol. « Je suis un auditeur régulier de Radio Prague depuis cette année », lit-on dans le courriel signé Abdelhamid Djebbari d’Algérie. « J’ai beaucoup écouté vos émissions car elles sont jolies comme vous, instructives et bien préparées. Je pratique de DX depuis 1996. » Merci, M. Djebbari, pour ce gentil message...

Parmi les courriers, nous avons reçu cette sympathique lettre de M ichel Marel de Blonville-sur-Mer, en Normandie : « Hier, dimanche, j’ai terminé la dernière mise au point sur la partie réceptrice d’une réplique de la valise radio ‘Paraset’ utilisée par les résistants durant la Deuxième Guerre mondiale. Ce lundi matin, en voulant la tester, je fus surpris de tomber sur votre émission en langue française. C’était une femme qui parlait, je n’avais pas de papiers ni de stylos sous la main pour notter ces commentaires. » M. Marel, vous avez sans doute écouté une partie du magazine touristique, consacré, le dimanche 27 septembre, à la ville de Stara Boleslav, lieu chargé d’histoire et où le pape Benoît XVI avait célébré une messe à la fin de son séjour en République tchèque. C’est la voix de ma collègue Jarka Gissübelova que vous avez alors entendue.

Passons tout de suite à vos réactions aux programes de Radio Prague. Fabien Battesti de Lambersart, en France, écrit : « Ayant visionné lors d’un stage cet été un certain nombre d’actualités françaises et allemandes lors de la Seconde Guerre mondiale, le reportage consacré au cinéma tchèque pendant l’occupation m’a énormément intéressé. » Par ailleurs, on parle beaucoup, en ce moment en République tchèque du long-métrage « Protektor », actuellement en salles et choisi, par les professionnels tchèques du cinéma, pour les nominations aux Oscars. Son histoire, qui met en scène un journaliste radio et son épouse, une commédienne d’origine juive, se passe justement à Prague occupée par les nazis. « Bravo pour votre site web », ajoute Fabien Battesti, « le précédent était déjà très très bien, celui-ci frise la perfection ! » Evidemment, cela nous fait plaisir. Or, en discutant, en septembre, avec nos auditeurs de la Gironde, j’ai entendu quelques plaintes d’ordre technique : des difficultés liées au téléchargement des sons, à la recherche dans les archives... Si vous avec des expériences semblables, n’hésitez pas à nous le communiquer !

Bou Hmara
« Un chapitre occulté de l’histoire du Maroc », c’est sous ce titre que Vaclav Richter avait diffusé, dans les Rencontres littéraires, son entretien avec Omar Mounir – écrivain et notre ancien collègue, auteur du roman « Bou Hmara – l’homme à l’ânesse ». C’est une interview qui a eu un grand écho auprès de vous, nos auditeurs. Notre correspondant assidu, Emile Christian Dushime de Cameroun, écrit : « Merci à Vaclav Richter de nous avoir fait découvrir une page oubliée de notre continent africain, pourtant aussi importante pour les générations futures. La personnalité de l’invité est à la hauteur de son livre auquel il a su établir la frontière entre la fiction et un roman historique. Grâce à cet entrevue nos élèves des classes littéraires ont trouvé un sujet de discussion intéressant. » Notre fidèle auditeur Hervé Brien de Talence a écrit : « Dans les dernières émissions que j’ai écoutées, j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt les 2 parties des Rencontres littéraires consacrées au livre d’Omar Mounir « L’homme à l’ânesse », à ce personnage étonnant et à ce chapitre de l’histoire peu connu. Pour la petite histoire, je viens de me procurer le 1er livre d’Omar « Madame Paris-Prague » et je ne vais pas tarder à le commencer. » Juste une rectification, M. Brian : « Madame Paris-Prague » n’est pas le premier livre d’Omar Mounir, auteur d’une dizaine de romans et d’essais, parmi lesquels l’anthologie « Le Poète de Marrakech », la satire « Rue de la ruine-Essaouira », ou encore l’ouvrage « La partition de la Tchécoslovaquie ».

Dans un de vos précédents e-mails, vous avez évoqué, M. Brian, la participation d’une jeune heptathlète tchèque Katerina Cachova au Décastar de Talence : elle a terminé 12ème. Merci pour pour sa photo ! Cette fois-ci, vous nous écrivez : « L’Irlande ayant ratifié le traité de Lisbonne que va faire votre Président : tenir ses promesses ou, comme vous l’indiquiez récemment, trouver une nouvelle raison de ne pas le ratifier en attendant l’avis de la Cour constitutionnelle ? Mais qu’en pensent les Tchèques eux-mêmes ? » M. Brian, pour l’instant, je laisse votre question sans réponse, en vous promettant de revenir à ce sujet prochainement. Dernière citation de votre courriel : « Dans le Courrier des auditeurs, Félix Guilbaud qui prépare son voyage à Prague recherche un hôtel. Si nous avions son adresse, nous pourions lui communiquer le nom de l’hôtel où nous avons séjourné en 2006, lors de nos 2 venues à Prague. C’est l’Hôtel Trivoli, il se trouve Sokolska 48, très près de la place Venceslas et de Radio Prague. » Merci pour ce conseil utile à tous nos auditeurs, je pense...

Enfin, Jacques Augustin nous a demandé récemment si la RT bénéficiait de l’octroi de prêts de la part du F.M.I. et de la Banque mondiale. Non, M. Augustin, la Tchéquie ne bénéficie d’aucun prêt de ce genre. Chers amis, ce numéro du CDA touche à sa fin... Je remercie nos auditeurs Jean-François Meile, Gérard Petrisot, Jean-François Alte, Philippe Marsan, Leo Delescaut et André Biot pour leurs rapports d’écoute. A très bientôt sur nos ondes !