Nouvelles Samedi, 03. AVRIL, 1999

-AH-

"Oui" aux survols du territoire tchtque

Vendredi matin, le gouvernement tchtque a donné son aval aux survols du territoire tchtque par les avions armés des alliés de l'Alliance atlantique. Il a chargé les ministres de la Défense et des Affaires étrangtres, respectivement Vladimir Vetchy et Jan Kavan, d'assurer ces transits aériens. Mais la décision du cabinet n'a pas été reçue unaniment par la Chambre des députés. A l'initiative du député social-démocrate, Lubomir Zaoralek, celle-ci a essayé, sans succts, d'ouvrir un débat ê ce sujet. La majorité des parlementaires n'a évidemment pas partagé l'avis du député communiste, Vojtech Filip, en votant contre cette proposition et en estimant, par conséquence, qu'il est de la compétence du gouvernement d'autoriser les survols d'avions des alliés. Selon le patron de la Défense, le rejet du débat équivaut pratiquement ê l'approbation de la décision gouvernementale.

Des députés communistes partent pour la Yougoslavie

Mécontents du vote, les communistes ont enfin opté pour l'envoi, lundi, de quatre députés de leur groupe en Yougoslavie. Pour, disent-ils, s'informer de la situation sur place. Bien que les délégués communistes envisagent de visiter aussi le Kosovo, leur programme ne sera précisé qu'aprts leur arrivée ê Belgrade.

Les soldats tchtques se montrent loyaux ê l'égard de l'OTAN

Les hauts officiers de l'unitié d'intervention rapide destinée ê participer ê des opérations spéciales de l'OTAN se montrent loyaux ê l'égard de l'intervention militaire des forces alliées dans les Balkans. Les soldats ont réagi ainsi ê une position hésitante que des hommes politiques tchtques ont prit ê l'égard de la guerre au Kosovo.

L'aide de la Croix Rouge

La Croix Rouge tchtque accorde son aide ê toutes les victimes du conflit dans les Balkans. Selon Tamara Klablenova de la centrale tchtque, la Croix Rouge ne réunit pas seulement les dons financiers et matériels, mais elle est prrte ê collaborer avec le ministtre de l'Intérieur aussi quant ê l'aide aux réfugiés dans la capitale tchtque.

Les réfugiés commencent ê arriver

Depuis le début des frappes aériennes en Yougoslavie, la police tchtque n'a pas encore enregistré une croissance dramatique d'immigrés kosovars sur la frontitre tchéco-slovaque. Quelque 40 Albanais du Kosovo seulement ont demandé l'octroi d'asile en Moravie du sud. La principale vague de réfugiés y est attendue dans les jours et les semaines ê venir.

Les Tchtques craignent l'arrivée des réfugiés

Bien que les Tchtques se solidarisent avec les Kosovars en fuite devant le régime Milosevic, ils sont moins solidaires quand il s'agit de les accueillir chez eux. C'est ainsi que la moitié des habitants de Svetla nad Sazavou, en Bohrme de l'est, proteste contre la transformation de leur enceinte servant d'école verte ê leurs enfants en un camp d'asile. Ils craignent notamment que cette mesure puisse rtre durable. Le chef de la diplomatie au Yémen

Commencement, vendredi, de la visite officielle de deux jours du chef de la diplomatie tchtque, Jan Kavan, au Yémen. Samedi, le ministre tchtque se rendra ê l'île Maurice. Avant de partir, il s'est vu obligé de changer de programme. Comme la partie sud-africaine ne prévoyait pas de lui réserver un accueil adéquat, ni mrme organiser la rencontre avec son homologue, Alfred Nzo, Kavan a supprimé sa visite prévue de Pretoria.

La centrale antidrogue met en garde contre l'héroÔne blanche

La centrale antidrogue tchtque met en garde contre la distribution, en République tchtque, de héroÔne blanche ê une trts haute concentration. C'est par l'application de cette drogue que la police tchtque explique la cause probable de la mort de plusieurs toxicomanes. Selon Ivana Moosova, porte-parole de la police, il existe plus d'un signe que nous avons affaire ê l'ouverture d'une piste dite orientale de trafic de drogue qui commence en Afghanistan. En témoignent aussi les prix de la drogue qui sont trts bas.

Sondage

A en juger par les résultats d'un tout récent sondage d'opinion de l'institut IVVM, un cinquitme de la population tchtque seraient des nostalgiques du passé d'il y a dix ans. Plus d'un quart des personnes interrogées se félicitent du présent et 34 pour cent hésitent de s'exprimer univoquement. Il n'est pas surprenant que les pessimistes se recrutent surtout parmi les retraités et travailleurs sans instruction.