Nouvelles Jeudi, 15. JANVIER, 1998

Nouvelles 15.1. 1998

Activités du nouveau gouvernement tchèque

Le nouveau gouvernement tchèque s'est penché sur la première version de sa déclaration de politique généþale. La déclaration sera présentée, fin janvier, à la Chambre des députés, et elle sera décisive lors du vote d'une motion de soutien au gouvernement. Le cabinet a approuvé également le projet de loi sur les biens fonciers de l'Etat. Le gouvernement préþentera ce projet, lié au vote de la motion de soutien, à la Chambre des députés, et mettra ainsi en marche le mécanisme politique qui permettra de dissoudre la Chambre des députés et d'organiser les législatives anticipées. Selon le Premier ministre tchèque, Josef Tosovsky, cette déþision du cabinet est irrévocable, mais elle ne sera pas confirmée par un document écrit.

Attitude de la social-démocratie

La social-démocratie tchèque tâchera de définir son attitude vis-à-vis du nouveau cabinet lors de la session extraordinaire de son comité exéþutif qui aura lieu le 24 janvier. C'est ce qu'a déclaré le leader des sociaux-démocrates, Milos Zeman, qui a rejeté les rumeurs sur un accord de coopération tacite entre la social-démocratie et le Parti civique démocrate de l'ancien Premier ministre, Vaclav Klaus. En ce qui concerne les voies menant aux élections anticipées, Milos Zeman s'est prononcé pour l'adoption d'une loi qui permettrait à la Chambre des députés d'abréþer la léþislature en cours.

Liste des victimes du nazisme

L'Union tchèque des combattants pour la libérté dresse la liste des prisonniers politiques de la péþiode de l'occupation allemande de notre pays, lors de la Deuxþème Guerre mondiale, pour profiter du Fonds de l'avenir tchéco-allemand. Le fonds a été créé le 1er janvier dernier par l'Allemagne et la République tchèque pour contribuer à la coopération entre les deux pays et pour alléþer, par des initiatives sociales, le sort des victimes du nazisme. Bien que les associations d'anciens prisonniers politiques tchèques ne considèrent pas la création de ce fonds comme un dédommagement des victimes du nazisme, elles désirent profiter au maximum des possibilités qu'il offre.

La Commission européenne et les inondations

La Commission européenne a accordé une aide humanitaire de 10 millions d'ECU pour la liquidation des conséquences des inondations de l'été 1997 en Pologne et en République tchèque. La Pologne obtiendra 6,95 millions et la République tchèque 3,5 millions d'ECU. La Commission a souligné que les crues catastrophiques de cet été ont laissé dans les deux pays 20 millions de sinistrés et ont tué une centaine de personnes. Elles ont fait des dégâts énormes. De nombreux bâtiments dans les réþions sinistrées sont toujours inhabitables et les températures hivernales risquent de les endommager encore davantage. Rappelons que la Commission européenne avait accordé déjà 4,1 millions aux sinistrés en Pologne et en République tchèque, immédiatement après les inondations, et qu'elle avait réservé 100 millions d'ECU pour la reconstruction de ces réþions dans le cadre du programme Phare.

Protection des touristes

Le ministère de l'Aménagement du territore envisage de préþenter au gouvernement le plus tôt possible le projet de loi sur les services touristiques qui devrait créer un cadre léþislatif pour les activités dans le domaine touristique et donner plus de sécurité aux clients des agences de voyages. L'année dernière, plusieurs agences de voyages tchèques ont fait faillite, laissant leurs clients démunis loin de leur pays.

Initiative en faveur du chef des républicains

Des tracts réagissant à la mise en détention préventive de Miroslav Sladek, leader du parti républicain tchèque, formation d'extrême droite, ont été affichés dans le centre de Prague. Em comparant la République tchèque au Protectorat de Bohême-Moravie, le texte et l'aspect de ces tracts font allusion à l'occupation allemande de notre pays. Miroslav Sladek a été arrêté le 6 janvier, car il est poursuivi pour avoir incité à la haine raciale.