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Jan Hamaček n’entend pas continuer à coiffer la double casquette de ministre de l’Intérieur et des Affaires étrangères

Jan Hamáček n’envisage pas d’abandonner ses fonctions de ministre de l’Intérieur afin de continuer à occuper celles de ministre des Affaires étrangères. C’est ce qu’a fait savoir, ce lundi, le leader du parti social-démocratie, la formation partenaire du mouvement ANO au sein de la coalition gouvernementale. Depuis la nomination de celle-ci en juin dernier, Jan Hamáček dirige les deux ministères à la fois. Cette situation résulte du refus du président de la République, Miloš Zeman, de nommer Miroslav Poche, qui était le candidat de la social-démocratie, aux fonctions de chef de la diplomatie. Le chef de l’Etat lui reproche notamment de ne pas être opposé à l’accueil de migrants et de critiquer la politique pro-israélienne de la République tchèque.

Toutefois, toujours ce lundi, Jan Hamáček a répété que Miroslav Poche restait le seul candidat de son parti. La direction de la social-démocratie se réunira fin août pour décider de la suite à donner à cette affaire.

Andrej Babiš et Miloš Zeman se rendront prochainement en Allemagne

Le Premier ministre et le président tchèques effectueront tous deux une visite en Allemagne en septembre. Andrej Babiš comme Miloš Zeman seront reçus par la chancelière Angela Merkel, ainsi, pour le second, que par son homologue Frank-Walter Steinmeier.

Le chef du gouvernement tchèque se rendra à Berlin le 5 septembre. Outre les relations bilatérales, et notamment le dossier de la modernisation des infrastructures transfrontalières, Andrej Babiš et Angela Merkel évoqueront les questions européennes, et notamment celle de l’accueil des migrants sur laquelle les deux pays ont des positions diamétralement opposées. Miloš Zeman effectuera, lui, une visite de deux à trois jours aux alentours du 20 septembre. Après la Slovaquie et la Pologne, il poursuivra ainsi sa tournée dans les pays voisins de la République tchèque après sa réélection au Château de Prague en début d’année.

Pour Angela Merkel, l’invasion de la Tchécoslovaquie a été un triste aboutissement de l’oppression soviétique

Angela Merkel considère l’invasion de la Tchécoslovaquie en 1968 comme un triste aboutissement de la politique d’oppression menée à l’époque par l’Union soviétique et les pays alliés. C’est ce qu’a fait savoir le porte-parole de la Chancelière allemande ce lundi, à la veille du 50e anniversaire de l’écrasement du Printemps de Prague. Toujours selon elle, les gens courageux en Tchécoslovaquie ont ensuite contribué à l’unification de l’Europe.

Des soldats est-allemands, en qualité de membres du Pacte de Varsovie, ont participé à l’opération militaire en Tchécoslovaquie. Angela Merkel estime que les événements de 1968 en Tchécoslovaquie sont à considérer au même titre que les répressions en RDA en 1953, en Hongrie en 1956 ou l’instauration de l’état de siège en Pologne en 1981. « Ces faits historiques très différents ont pour point commun que les gens derrière le rideau de fer ne voulaient pas s’accommoder du destin que les élites des partis communistes leur imposaient », s’est dit convaincue la Chancelière.

Un grand nombre de Russes reconnaissent ne rien savoir des événements de 1968

Près de la moitié des Russes (45 %) ne savent rien de l’invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes soviétiques dans la nuit du 20 au 21 août 1968, vaste opération militaire qui a mis un terme à l’élan réformateur du Printemps de Prague. Par ailleurs, 36 % des personnes interrogées dans le cadre d’une enquête menée par le centre sociologique russe indépendant Levada estiment que l’invasion de la Tchécoslovaquie, pays alors satellite de l’URSS, était justifiée.

Près d’un quart des sondés pensent également que les responsables politiques tchécoslovaques de l’époque avaient pour ambition de mener un coup d’Etat, et près d’un cinquième qu’un soulèvement contre un régime instauré par l’Union soviétique était en cours en Tchécoslovaquie. Selon eux, dans un cas comme dans l’autre, l’évolution de la situation justifiait une intervention des troupes du Pacte de Varsovie.

Par ailleurs, seul un jeune Russe sur dix âgé de 18 à 35 ans affirme être au courant des événements de 1968.

Foot : Plzeň prend seul la tête du championnat tchèque

Le Viktoria Plzeň est l’unique leader de la Fortuna Liga, le championnat de République tchèque de football, au terme de la 5e journée. Revenu victorieux de son déplacement à Karviná (1-0), dimanche, le club de Bohême de l’Ouest, champion en titre, est désormais le seul aussi à réaliser un sans-faute avec cinq succès en autant de matchs depuis le début de saison.

Plzeň a profité des faux-pas des deux clubs pragois. Samedi tout d’abord, quatre jours après son élimination à Kiev en Ligue des champions, le Slavia a été défait devant son public par Jablonec (0-2). Il rétrograde donc à la troisième place au classement, avec trois points de retard sur le leader. Dimanche, le Sparta a lui aussi été accroché sur sa pelouse et a dû se contenter d’un résultat nul (2-2) contre le Marila Příbram. Le Sparta occupe la deuxième place, à deux longueurs du Viktoria.

Météo

Le temps reste largement ensoleillé et très chaud sur l’ensemble du territoire ce mardi, jour de la fête des Johana. Les températures varient entre 27 °C à Liberec (Bohême du Nord) et 32 °C à Brno (Moravie du Sud). Le soleil se lève à 5h57 et se couche à 20h07.