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Le gouvernement de Jiří Rusnok a approuvé son programme

Le gouvernement d’experts de Jiří Rusnok dispose désormais de la déclaration officielle de son programme. Selon le Premier ministre, parmi les priorités de son équipe se trouve le renouveau de la confiance des citoyens dans les institutions publiques, le redressement économique et la diminution du taux de chômage. De surcroît, le gouvernement tentera également d’améliorer la capacité de la République tchèque à utiliser des fonds européens, point sur lequel Jiří Rusnok a critiqué son prédécesseur Petr Nečas à plusieurs reprises. Le vote de confiance aura lieu à la Chambre des députés mercredi prochain. Jiří Rusnok, qui espère toujours le soutien des députés, remarque également que la dissolution de la Chambre et des élections anticipées représenteraient une issue adéquate de la situation actuelle.

Selon Pavel Richetský, président de la Cour constitutionnel, le chef de l'Etat n’a pas agi anticonstitutionnellement

Selon Pavel Richetský, président de la Cour constitutionnelle, Miloš Zeman n’a pas transgressé le cadre constitutionnel. Pour lui, les critiques des actions du président découlent surtout d’une confrontation d’opinions politiques. Il a néanmoins noté que la modification constitutionnelle instaurant l’élection du président au suffrage universel direct ne résultait pas d’un débat académique et manquait de profondeur. Rychetský collabore avec le chef de l’Etat quant au choix des candidats aux postes vacants à la Cour constitutionnelle. Il ne craint pas la perte d’indépendance de cette institution, au contraire, il se félicite de ce système de sélection qui serait plus transparent et plus concret par rapport au prédécesseur de Zeman, Václav Klaus. Pavel Rychletský sera nommé à la Cour pour un second mandat de dix ans la semaine prochaine. La longueur de son engagement actif va dépendre de son état de santé, comme a déclaré le président de la Cour pour l’agence de presse ČTK.

Jan Burian, après avoir été démis de ses fonctions le jour de son investiture, de nouveau à la tête du Théâtre national

Suite au tollé général provoqué par le renvoi de Jan Burian à la tête du Théâtre national le jour même de son investiture, le ministre de la culture Jiří Balvín a décidé ce vendredi après-midi de le replacer à son poste au sein de la prestigieuse institution pragoise. Jan Burian a été d'abord désigné par l’ancienne ministre de la Culture Alena Hanáková après avoir été recommandé par un comité composé des directeurs des théâtres, des académiciens et des dramaturges. Jeudi, Jiří Balvín décidait pourtant de le renvoyer au motif qu'aucun appel d'offres n'avait été réalisé. Finalement, les protestations venues du monde de culture, entendues par le Premier ministre Jiří Rusnok, ont contraint son ministre à reculer. Jiří Balvín envisageait cependant jeudi de procéder ainsi également avec le directeur de la Galerie nationale, Jiří Fajt. Les événements survenus depuis pourraient le faire changer d'avis.

Le Premier ministre Jiří Rusnok réclame le retour du directeur du Théâtre national

La vague de démissions qu’a provoquée ce jeudi le renvoi de directeur du Théâtre national, Jan Burian, a ressemblé à un tremblement de terre au sommet de la culture tchèque. Hormis les directions du Théâtre et de l’Opéra d'Etat qui ont quitté leurs fonctions en solidarité avec Jan Burian, plus d’une dizaine d’artistes ont renoncé à leur engagement au sein de ces deux institutions, parmi eux se trouvent des vedettes de la scène théâtrale tchèque, Miroslav Donutil, Alois Švehlík ou David Prachař. Le chanteur et acteur, Richard Krajčo, a également noté que « la culture n’a pas besoin de la politique, mais la politique aurait besoin de culture (politique)".

En réaction à la critique généralisée, notamment de la part des partis politiques, le Premier ministre Jiří Rusnok est intervenu en réclamant le retour de Jan Burian. Le chef du gouvernement d’experts a donné le commentaire suivant : « La décision du ministre de la Culture découlait d’une idée romantique que les fonctions dans la culture devraient être occupées par des gens issus d’un appel d’offres. Manifestement, la scène culturelle n’y tient pas. Elle demande qu’un représentant de son milieu soit sélectionné, et il en sera ainsi. » Il semblerait que les protestations des professionnelles du théâtre et la volonté du Premier ministre aient été entendues puisqu'en début d'après-midi ce vendredi, le ministre de la Culture Jiří Balvín a décidé de réinstaller Jan Burian au poste de directeur du Théâtre national.

La parti social-démocrate décide mardi de soutenir ou non le gouvernement de Jiří Rusnok

La direction du parti social-démocrate, la formation la mieux representée à la Chambre des députés avec 54 parlementaires, va décider mardi prochain de son soutien ou non au gouvernement "d'experts" de Jiří Rusnok. Mercredi, un vote de confiance doit se tenir à la Chambre basse du Parlement et confirmera ou signera la fin de ce cabinet voulu par le président de la République Miloš Zeman. Après avoir rencontré Jiří Rusnok, le chef de la social-démocratie, Bohuslav Sobotka, a indiqué que le programme de son parti ne différait pas de celui du gouvernement. Mais même en cas de soutien des sociaux-démocrates, ce gouvernement aura cependant du mal à obtenir les 101 voix nécessaires pour obtenir la confiance, l'ancienne majorité constituée de trois partis de droite souhaitant voter non. La formation conservatrice TOP 09 a ainsi annoncé ce vendredi par la voix de son vice-président et ancien ministre des Finances Miroslav Kalousek qu'elle s'opposerait au gouvernement de Jiří Rusnok.

Deux ONG appellent la République tchèque à protéger les communautés rom

Amnesty International, une organisation qui défend les droits de l'homme et le Centre européen de défense des Roms ont demandé aux autorités tchèques de protéger les communautés rom des violences et intimidations auxquelles elles pourraient être confrontées. Cet appel intervient alors que 13 rassemblements anti-rom doivent se tenir dans plusieurs villes tchèques durant les semaines à venir. Les deux organisations invitent la République tchèque à prendre les mesures nécessaires afin que ces manifestations racistes ne dégénèrent pas en violences contre les Roms. Depuis quelques temps, des rassemblements de ce type se sont déjà produits dans des villes comme České Budějovice ou Duchcov. Les services de renseignements tchèques se sont d'ailleurs inquiétés du fait qu'ils avaient rassemblé des personnes non-affiliées à des groupes extrémistes.

Baisse des prévisions de croissance du FMI pour la République tchèque

Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l'économie tchèque, laquelle, selon l'organisation internationale d'obédience libérale devrait connaître une récession de 0,4% cette année. Le retour de la croissance serait attendu pour 2014 avec une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,5%. Le FMI a publié ce vendredi une actualisation de ses prévisions économiques concernant la République tchèque, qui jusqu'alors évoquaient une croissance positive de 0,4% pour 2013. La Banque nationale tchèque a également fait connaître jeudi ses nouvelles perspectives en matière de croissance, plus pessimistes qu'en mai dernier. L'institution tchèque table ainsi sur une chute du PIB de 1,5% cette année et une augmentation de 2,1% l'an prochain.

Les Tchèques travaillent plus que la moyenne européenne, près de 41 heures par semaine

Selon l'Office tchèque des statistiques, les Tchèques travailleraient en moyenne 40,9 heures par semaine. En Europe, où la moyenne s'établit à 37 heures par semaine, seuls les Grecs travailleraient plus longtemps avec 42 heures par semaine. L'institution spécialisée dans les statistiques en République tchèque explique ce niveau élevé d'heures travaillées en raison de la faible proportion d'emplois à temps partiel dans le total des emplois pourvus. Cette proportion s'élevait à 5% en République tchèque alors que la moyenne européenne est de 19,2%. Ce sont les pays du nord du vieux continent qui travailleraient le moins longtemps par semaine.

Football - Ligue Europa : Liberec et Jablonec remportent leur match aller en 3e tour éliminatoire

Les deux clubs tchèques en lice en Ligue Europa ont bien figuré jeudi pour leur premier match puisqu'ils ont tous deux remporté leur match aller à l'occasion du 3e tour éliminatoire de la compétition. Le Slovan Liberec qui accueillait les Suisses de Zurich a dû rattraper un retard d'un but mais s'est finalement imposé 2 à 1. Jablonec s'est imposé sur le même score à domicile face aux Norvégiens de Strömsgodset. Le but victorieux a été marqué dans les arrêts de jeu. Les matchs retour auron lieu jeudi prochain.

Tennis : Radek Štěpánek éliminé avant le quart de finale à Washington

Radek Štěpánek, joueur de tennis tchèque, qui a vaincu ce jeudi à Washington son homologue français, Michael Llodra (6-2, 6-1), a été éliminé avant le quart de finale par le Russe, Dmitri Toursounov (6-4, 4-6 et 5-7). Le match a duré deux heures et demi. Štěpánek qui a remporté le tournoi en 2011, a ainsi perdu la possibilité de s’y approcher à nouveau.

Le mois de juillet 2013 le sixième plus chaud depuis 80 ans

Le mois de juillet de cette année 2013 a été le sixième plus chaud enregistré depuis 80 ans. C'était également l'un des plus secs, en moyenne 40% plus sec qu'un mois de juillet ordinaire. Selon les spécialistes de l'Institut hydrométéorologique tchèque (ČHMÚ), la moyenne des températures a été de 19,9° C en incluant les températures nocturnes. Les chaleurs des derniers jours de juillet ont particulièrement influencé ce résultat.

Météo

En ce premier samedi d'août, Radio Prague souhaite une excellente fête à toutes les Miluše. Attention toutefois à ce que la fête ne soit pas gâchée par d'impromptues insolations. Le soleil brille en effet de tous ses rayons sur l'ensemble du territoire et les nuages sont rares. Quant aux températures, elles vont de 31° C à 35° C pour les maximales.