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Le club turc de football d'Antalyaspor a dévoilé cette semaine une nouvelle statue érigée en hommage à l'international tchèque Josef Šural, mort récemment dans un accident de la circulation.

Il avait été victime le lundi 29 avril d’un accident du mini-bus au retour d’un match disputé sur le terrain du Kayserispor, en Cappadoce.

Ce mardi à la basilique Saint-Pierre au Vatican, une messe a été célébrée par le cardinal Dominik Duka à l’occasion du 30e anniversaire de la canonisation de Sainte Agnès de Bohême par le pape Jean-Paul II, le 12 novembre 1989. Les évêques de toute la République tchèque, ainsi que 2 000 pèlerins y ont assisté.

Mercredi, le pèlerinage tchèque devrait se terminer par une audience générale du pape François. Les pèlerins offriront au pape François la couronne de sainte Agnès de Bohême, une œuvre du sculpteur Daniel Ignác Trubač.

Le temps sera couvert, avec des précipitations de pluie ou de neige, mercredi, jour de la fête des Tibor. Les températures seront comprises entre 1°C et 5°C.

Les étudiants de la Facultés des lettres de l’Université Charles de Prague ont entamé, mardi, une grève pour le climat. Ils veulent occuper les locaux de la faculté, située place Palach, au centre de Prague, jusqu’à mercredi. Or la direction de la faculté leur a interdit de passer la nuit dans le bâtiment. Selon le vice-doyen de la faculté, Daniel Soukup, les étudiants devraient quitter les locaux à 22h00.

Des débats et autres événements ont lieu, dans le cadre de la grève, à la Faculté des lettres. La grève doit se terminer mercredi, par une manifestation sur la place Palach. Les étudiants ont déclaré que leur protestation n’était pas dirigée contre la direction de la faculté, mais qu’elle voulait inciter le gouvernement à prendre des mesures concrètes dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique.

La présidente slovaque Zuzana Čaputová va marquer le trentième anniversaire de la révolution de Velours quelques jours avant la date officielle du 17 novembre en déposant ce mardi à Prague des fleurs devant le monument de l'Avenue nationale érigé en hommage à la manifestation violemment réprimée en 1989.

Du côté des responsables politiques tchèques, le dépôt de gerbes de fleurs à cet endroit est problématique depuis quelques années - le Premier ministre Andrej Babiš a préféré les années précédentes s'y rendre de très bonne heure dans la matinée du 17/11 pour ne pas être hué par des protestataires. Le président Zeman a quant a lui décidé de marquer l'événement le 16/11 à Bratislava, la capitale slovaque.

Le président de la Cour constitutionnelle, Pavel Rychetský, a prononcé discours de clôture remarqué lors de la conférence organisée hier au Musée national pour les 30 ans de la révolution de Velours. Il a d'abord rendu un hommage appuyé à Václav Havel avant d'émettre des doutes sur l'ancrage de la démocratie et de la liberté en Tchéquie et de s'inquiéter des directions prises par les voisins polonais et hongrois.

"Comme la France a sa Marine Le Pen, nous avons notre Okamura et les Slovaques leur fasciste Kotleba.(...) Cela peut paraître ridicule ou même dangereux mais c'est justement le sentiment d'appartenance qui est la base du succès pour les populistes d'aujourd'hui", a notamment déclaré Pavel Rychetský.

Le collectif Un milion de moments pour la démocratie (Milion chvilek pro demokracii) envisage de lancer un ultimatum au Premier ministre lors d'une marche de protestation populaire samedi 16 novembre. Il demande à Andrej Babiš (ANO) de résoudre ses conflits d'intérêts et révoquer la ministre de la Justice - ou démissionner.

L'un des leaders du collectif, Mikuláš Minář, a précisé lundi lors d'une conférence de presse que les manifestants voulaient que Babiš se sépare réellement du groupe Agrofert qu'il a fondé puis placé dans des fonds fiduciaires.

S'il ne le fait pas, le collectif indique vouloir organiser une nouvelle vague de manifestations hebdomadaires, a déclaré Minář à la presse.

Lors de la dernière manifestation en juin, plus de 250 000 personnes s'étaient rassemblées pour demander la démission du chef du gouvernement et de sa ministre de la Justice.

Selon un récent rapport de l’Office supérieur de contrôle (NKÚ), équivalent tchèque de la Cour des comptes, le ministère de l’Industrie et du Commerce aurait utilisé quelque 1,2 million de couronnes issus de fonds européens pour financer des événements sociaux présentés comme des « séminaires de formation ». Ces fonds provenaient du Programme opérationnel pour l’entreprise et l’innovation.

Les inspecteurs chargés de l’audit considèrent le ministère responsable d’infraction à la discipline budgétaire et ont fait connaître leurs soupçons aux autorités fiscales du pays. Un porte-parole du ministère en question a fait savoir que ces conclusions n’étaient plus d’actualité, que le programme avait été suspendu et des changements de personnel effectués en conséquence.

Le Premier ministre Andrej Babiš reste le politicien préféré des Tchèques, selon un récent sondage de l’agence STEM. 52% des personnes interrogées se sont exprimées en faveur du chef du gouvernement tchèque, dont la popularité a même augmenté par rapport au mois de juin dernier, et ce, en dépit des différentes affaires liées à son nom.

En deuxième position vient se placer la ministre des Finances Alena Schillerová, issue des rangs du mouvement ANO du Premier ministre (43%), suivie de la ministre du Travail et des Affaires sociales, Jana Maláčová et du ministre de la Culture Lubomír Zaorálek (tous deux membres du parti social-démocrate et crédité de 39% de cote de popularité).

La centrale nucléaire de Temelín a dû arrêter un de ses réacteurs en raison de vibrations de sa turbine. Ces vibrations seraient dues à la baisse récente des températures extérieures. Selon le porte-parole de la centrale, il est difficile de dire, en l’état, quand le réacteur sera remis en marche.

Selon la société CEZ, qui exploite la centrale, des contrôles devraient être effectués ce lundi, une fois que la turbine sera refroidie. La remise en marche du réacteur dépendra des résultats de ces contrôles.