Après la fusillade survenue vendredi soir dans un centre commercial de
Munich, le premier ministre Bohuslav Sobotka a exprimé sur Twitter ses
condoléances aux victimes de cette attaque et à leurs familles, ainsi que
le soutien et la solidarité de la République tchèque à l'Allemagne
et à la Bavière. D'autres politiciens tchèques ont également
réagi, tels que le ministre des Affaires étrangères Lubomír Zaorálek,
qui a parlé d'un acte "barbare". Son ministère a annoncé
ce samedi qu'il n'y avait pas de ressortissant tchèque parmi les
neuf victimes et les dizaines de blessés de la tuerie. La police tchèque
a un temps intensifié la surveillance de la frontière avec
l'Allemagne, un dispositif auquel il a été mis fin quand le corps
sans vie de l'assaillant présumé a été découvert à un kilomètre
du centre commercial. Bien que les motivations du tueur, qui serait un
jeune homme de 18 ans germano-iranien, restent floues, le porte-parole de
la présidence tchèque Jiří Ovčáček n'a pas attendu d'en
savoir davantage pour parler sur Twitter de "terrorisme
islamiste".