Le président de la République, le Premier ministre, les ministres des
Affaires étrangères et de la Défense, ainsi que les présidents des deux
chambres du Parlement, se sont réunis au Château de Prague, jeudi, pour
discuter des principales questions actuelles de politique étrangère.
Concernant la crise migratoire, tous se sont entendus sur le fait que la
Turquie était un partenaire clef dans la gestion de celle-ci et que
l’Union européenne devait être capable d’assurer elle-même la
protection des frontières extérieures de l’espace Schengen. Le chef de
la diplomatie, Lubomír Zaorálek, a attribué à la Turquie la baisse du
nombre de migrants arrivant en Europe. Toujours lors de cette réunion, il
a été convenu que la République tchèque poursuive son engagement dans
les missions et opérations internationales, que celles-ci soient placées
sous l’égide de l’OTAN, comme cela est le cas en Afghanistan, de
l’UE ou de l’ONU.