Présent à Riga, en Lettonie, où il a participé au sommet sur le
Partenariat oriental ces jeudi et vendredi en compagnie de trente-trois
autres chefs d’Etat et de gouvernement, le président tchèque a
déclaré que la Russie devrait réfléchir à la possibilité
d’intégrer le projet de Partenariat oriental. En faisant référence à
une information de son homologue polonais Bronislaw Komorowski, Miloš
Zeman a précisé qu’une proposition allant dans ce sens avait été
faite aux dirigeants russes. Lancé à Prague en 2009 lors de la
présidence tchèque de l’Union européenne, ce projet de Partenariat
oriental, vu d’un mauvais œil à Moscou, vise au renforcement des
relations entre l’Union européenne et six Etats post-soviétiques, parmi
lesquels notamment l’Ukraine, la Biélorussie et la Géorgie. Toutefois,
le conflit en Ukraine et l’implication de la Russie compliquent son
avancement. Lors du précédent sommet à Vilnius en 2013, le chef de
l’Etat ukrainien de l’époque, Viktor Ianoukovitch, avait refusé, sous
la pression du Kremlin, de signer comme cela était prévu l’Accord
d’association de son pays avec l’UE.