En novembre dernier, de violents affrontements avaient mis aux prises
plusieurs centaines de partisans de l’extrême droite et la police à
Janov. Dans cette cité de Litvínov, en Bohême du Nord, cohabitent
Tchèques blancs, ou non-roms, et un millier de Tchèques roms. A
l’époque, l’attaque des extrémistes avait mis en lumière la montée
du nationalisme et les problèmes liés à la vie en commun entre la
majorité non-rom de la population tchèque et la minorité rom. Mardi,
soit cent jours après ces événements, le nouveau ministre chargé des
droits de l’homme