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Lance Armstrong et Vaclav Klaus, photo: CTK

Les actualités sportives de ces derniers jours, ce sont surtout les préparatifs aux Jeux olympiques d'Athènes qui commencent dans un peu plus d'une semaine. A Prague, pourtant, a eu lieu un critérium cycliste pas comme les autres.

Lance Armstrong et Vaclav Klaus,  photo: CTK
Tout le monde cycliste le connaît : le sixième vainqueur consécutif de la Grande boucle, du Tour de France, l'une des épreuves sur route certainement les plus populaires. Ce week-end, Lance Armstrong était à Prague. Il était venu participer à un critérium sur la grande place, les Champs-Elysées pragois, la place Venceslas. Pourquoi avoir choisi de participer à une épreuve qui, plutôt que sportive, sentait bien plus la sensation et la promotion ? Tout simplement parce que le vainqueur du Tour de France de cette année doit aussi son triomphe à l'un de ses coéquipiers de l'US Postal, Pavel Padrnos, un Tchèque. C'est ce dernier qui a su attirer le phénoménal coureur cycliste dans une ville où il n'était jamais venu, Prague. Que retenir de son séjour ? Plutôt que sa cinquième place, au bout des 80 kilomètres du critérium, remporté par le Tchèque Ondrej Sosenka, les autres moments qui ont accompagné le séjour du maillot jaune du Tour de France, dans la capitale de la République tchèque. Armstrong à Prague, comme le titre le quotidien national, Mlada fronta Dnes, dans ses pages sportives, a présenté tous ses visages : un curieux, un coureur cycliste sympathique et gai, mais aussi un bon homme d'affaires, dans la promotion de sa fondation pour la lutte contre le cancer. Inutile de rappeler que Lance Armstrong a réussi à vaincre cette maladie si traître pour monter, après, six fois sur le podium du Tour de France, avec le maillot jaune. Ce maillot jaune, il le portait aussi à Prague, sur la place Venceslas. En dehors du critérium, Lance Armstrong, a visité, vendredi, l'Hôtel de Ville de la Vieille-Ville, en compagnie du maire de Prague, Pavel Bem, un fervent du vélo aussi. Il a été littéralement fasciné par le mécanisme de la vieille horloge, mais aussi par la belle vue qu'offre la tour de l'Hôtel de Ville sur la partie historique de la capitale tchèque. Dans la soirée de vendredi, avant le départ du critérium, c'est un peu en gamin qu'il s'est conduit en demandant au chef de l'Etat, Vaclav Klaus, qui devait donner le départ : « Et toi, qui tu es » ? Vaclav Klaus, sans se démonter, a répondu : « Le Président de ce pays » ! Le soir, à une garden party, Armstrong n'était pas présent, mais son maillot jaune du Tour de France a été vendu aux enchères à près de 7 000 euros. L'heureux acheteur ? Ladislav Sosenka, propriétaire du magasine cycliste, Le peloton, et père du vainqueur du critérium. Et Lance Armstrong ? Avec sa nouvelle amie, la chanteuse rock Sheryl Crow, départ de Prague en jet privé, samedi matin. Est-ce qu'un événement du même genre aura lieu, aussi, l'année prochaine, après la Grande boucle ? Martin Dvorak, l'un des promoteurs ne promet rien, mais il tentera quelque chose.

 Stepanka Hilgertova,  photo: CTK
Les Jeux olympiques d'Athènes approchent à grand pas et les premiers sportifs de la sélection tchèque en ont pris le chemin, ce samedi. Parmi les premiers, quatre représentants en canoë et quatre tireurs. Ils vont faire une reconnaissance du terrain et reviendront encore en Tchéquie. Pour Stepanka Hilgertova, c'est la quatrième olympiade, déjà. Elle reste à Athènes jusqu'au début des Jeux. Comme le stipule le contrat avec le Comité olympique tchèque, tous les sportifs doivent porter leurs tenues officielles. Certains s'en plaignent, car les tee-shirts, par exemple, sont trop chauds à Prague déjà. A Athènes, ce sera intenable. Tomas Mader, représentant en canoë se plaint de la grandeur de son sac. Il dit qu'il est bien trop volumineux, car il emporte avec lui un short et un tee-shirt. Enfin, trêve de plaisanteries, parmi les partants pour Athènes, il y avait aussi l'une des plus belles Tchèques, la tireuse Katerina Kurkova, qui pense à une médaille de bronze. Stepanka Hilgertova, médaille d'or à Atlanta et à Sydney, estime qu'une troisième médaille d'or à Athènes serait plutôt un miracle. En effet, la concurrence est de plus en plus forte. On ne sait jamais, affirme-t-elle, pourtant, avec un gentil sourire.