V4 : les Premiers ministres discutent d’une possible fin de l’UE

Selon le Premier ministre Bohuslav Sobotka, la crise migratoire ne mènera pas à la fin de l’Union européen. Il l’a annoncé lors d’une rencontre des Premiers ministres des pays du groupe de Visegrád (République tchèque, Slovaquie, Pologne, Hongrie), organisée ce mercredi dans le cadre du Sommet européen de Prague. Le chef du gouvernement tchèque a également ajouté que c’étaient le populisme et la frustration des citoyens qui représentaient la plus grande menace pour l’UE et qu’il faudrait donc renforcer davantage la cohérence des pays, ainsi que la confiance de leurs habitants. Un avis, avec lequel est d’accord la Première ministre polonaise, Beata Szydło, qui voit un point essentiel dans la décision de la Grande-Bretagne de rester ou non dans l'Union. Leur homologue slovaque, Robert Fico, dont le gouvernement assurera la présidence de l’UE à partir du juillet prochain, prédit, pour sa part, qu’une division des Vingt-Huit est plus probable qu’une meilleure intégration.

Les représentants des pays concernés ont également de nouveau refusé le système des quotas migratoires et ont exprimé leur souhait pour que la Grande-Bretagne dise non au Brexit. A la fin de la réunion, ils ont positivement évalué la période écoulée de la présidence tchèque du groupe qui sera prochainement assurée par la Pologne.