Selon le ministre des Affaires étrangères, l’abolition des décrets Beneš est impossible

Le ministre tchèque des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg, estime que les Décrets Beneš, qui ont permis l’expulsion et l’expropriation des Allemands des Sudètes de Tchécoslovaquie après la Deuxième Guerre mondiale, ne peuvent pas être abolis. Le chef de la diplomatie tchèque a fait cette déclaration dans une interview publiée dimanche par le quotidien autrichien Die Presse. L’Autriche, qui réclame leur abolition depuis plusieurs années, affirme que ces décrets représentent une violation des droits de l’homme. Karel Schwarzenberg a toutefois expliqué que l’histoire ne pouvait être réécrite et qu’un effet rétroactif n’était pas possible pour les Décrets Beneš comme il ne l’était pas pour les Accords de Munich, qui avaient permis l’invasion de la Tchécoslovaquie en 1938.

Auteur: Václav Richter