Selon Bohuslav Sobotka, la République tchèque ne mène pas une politique d’apaisement vis-à-vis de l’Etat islamique

La position de la République tchèque vis-à-vis de l’Etat islamique n’est pas une politique d’apaisement, comme était qualifiée la politique de concessions et de compromis des puissances occidentales dans ses relations avec l’Allemagne hitlérienne avant la Deuxième Guerre mondiale. C’est ce qu’a affirmé le Premier ministre, ce dimanche midi, sur la chaîne de télévision Prima, en réaction à la récente déclaration du porte-parole du président de la République à l’adresse de la politique menée par le ministère des Affaires étrangères. Bohuslav Sobotka a estimé que certains propos du chef de l’Etat, Miloš Zeman, ces derniers mois sur le sujet avaient été « très belliqueux ». Le chef du gouvernement a reconnu qu’une certaine « disharmonie » régnait parfois entre les positions du président Zeman et du cabinet sur les dossiers ukrainien et de l’attitude vis-à-vis de l’Etat islamique. Bohuslav Sobotka a toutefois souligné que la République tchèque s’engageait dans la lutte internationale contre les radicaux islamiques, notamment en fournissant une grande quantité de munitions aux combattants kurdes en Irak