Selon Andrej Babiš, le gouvernement tchèque devrait envisager de se joindre à la plainte contre les quotas de répartition des réfugiés

La République tchèque devrait réfléchir à la possibilité de se joindre à la plainte déposée par la Slovaquie auprès de la Cour de justice de l’Union européenne contre les quotas de répartition des réfugiés. C’est ce qu’a déclaré le vice-Premier ministre et leader du mouvement ANO Andrej Babiš aux journalistes ce vendredi. Il a précisé qu’il entendait en discuter avec ses collègues ministres. Andrej Babiš affirme considérer que ces quotas sont un non-sens et sont inefficaces. « Aucun réfugié ne veut venir chez nous, ils veulent tous aller en Allemagne », a-t-il aussi dit. Toujours selon lui, il est inacceptable que quelqu’un force la République tchèque à accueillir des réfugiés. En réaction le le Premier ministre Bohuslav Sobotka a indiqué qu’il n’entendait modifier en rien la position du gouvernement sur ce dossier.