Partition de la Tchécoslovaquie : Václav Klaus et Vladimír Mečiar retiennent le positif

La partition de la Tchécoslovaquie il y a vingt-ans de cela était inévitable, car les tensions entre Tchèques et Slovaques duraient depuis longtemps déjà. Telle est la conclusion à laquelle sont de nouveau parvenus Václav Klaus et Vladimír Mečiar lors du débat qui s’est tenu mardi soir à Prague dans le bâtiment de l’ancienne Assemblée fédérale. Principaux acteurs du processus de séparation qui a abouti à la création des Républiques tchèque et slovaque le 1er janvier 1993, les anciens Premiers ministres tchèque et slovaque ont également souligné que les relations actuelles entre les deux pays étaient exceptionnellement bonnes, et ce notamment grâce précisément à l’existence de deux Etats indépendants.

Tandis que Vladimír Mečiar a souligné la contribution tchèque au développement de la Slovaquie durant l’entre-deux-guerres tout en rappelant que les Slovaques ont ensuite souhaité avoir des pouvoirs plus importants dans l’agencement de l’Etat commun, Václav Klaus, lui, a rappelé que les questions d’ordre national n’étaient pas une priorité pour les Tchèques au moment de la chute du régime communiste. « Nous Tchèques avions un seul but, nous débarrasser du communisme. Les Slovaques, eux, souffraient aussi du sentiment de disposer d’une liberté nationale insuffisante », a expliqué Václav Klaus.