A Bruxelles, Andrej Babiš défend la position tchèque de refus des quotas

Le Premier ministre de la République tchèque a changé mais pas sa position de refus des quotas de relocalisation des réfugiés arrivés en Grèce et en Italie. C'est la position que défend Andrej Babiš ces jeudi et vendredi à l'occasion du Conseil européen à Bruxelles, son premier déplacement à l'étranger en tant que chef de gouvernement. La Commission européenne a saisi la justice européenne sur ce dossier à l'encontre de la République tchèque. Le leader du mouvement ANO souhaite par ailleurs défendre la possibilité pour Prague de négocier bilatéralement avec Londres, dans le cadre du Brexit, pour sauvegarder les bonnes relations entre les deux Etats. Tel est le mandat que M. Babiš a reçu mercredi de son gouvernement, tout nouvellement nommé par le chef de l'Etat.

Traditionnellement, le Premier ministre tchèque effectue son premier voyage à l'étranger en Slovaquie. Andrej Babiš a dérogé à la tradition, car, dit-il, "Le Conseil européen est important et nous souhaitons être plus actifs au sein de l'UE".

Auteur: Pierre Meignan